

Tombeur du SC Bastia, “son grand frère”, en 32es de finale de la Coupe de France (2-0), le CA Bastiais a hérité d’un autre club de Ligue 1 en 16es.
Comment avez-vous vécu les jours qui ont suivi la qualification pour les 16e de finale de la Coupe de France ?
On a savouré avec le recul nécessaire. On a quand même éliminé un club qui, à nous yeux, est un grand frère. On n’a trop eu le temps de faire la fête car on enchaînait avec Metz le mercredi. On les a battu 2-1. Puis on a fait match nul (1-1, NDRL) contre Quevilly, c’est une semaine très riche.
Que vous-ont dit les dirigeants du SC Bastia après cette victoire ?
On les voit tous les jours. On s’apprécie. Les supporters du SCB nous ont applaudis à la fin du match, ça fait chaud au coeur. C’est une sorte de reconnaissance sportive. Nous avons montré une très bonne image du football corse.
Comment expliquez-vous l’exploit réalisé par vos hommes ?
Nous avons pris le SC Bastia au bon moment, ce qui n’enlève aucun mérite aux joueurs. Ils ont fait le match parfait. Il va falloir le rééditer face à Brest, mais nous ne sommes pas certains que ce soit possible. Il y a un bel engouement autour de l’équipe. Encore une fois, on a laissé une belle image car on a produit du jeu. On espère que les supporteurs bastiais et de la région viendront nous soutenir car nous sommes le dernier club corse en lice.
Avez-vous les moyens de battre Brest ce mercredi (19h30) ?
Nous restons réalistes. Même si on reçoit, nous allons rencontrer une Ligue 1. Il faut avoir de l’ambition sportif alors nous espérons que la magie de la Coupe de France va opérer de nouveau. Tout est possible, mais ce sera très, très difficile.