
EXCLU Carlos Gil : “Ma tête a toujours été au Brésil “
L’ancien défenseur de Valenciennes, Carlos Gil, 25 ans, a rejoint le Corinthians lors du mercato. Un soulagement pour celui qui ne s’est jamais adapté à la vie dans le Nord.
L’ancien défenseur de Valenciennes, Carlos Gil, 25 ans, a rejoint le Corinthians lors du mercato. Un soulagement pour celui qui ne s’est jamais adapté à la vie dans le Nord.
Vous voilà enfin joueur des Corinthians !
Oui, vous savez cela fait depuis plus d’un an que ce club me veut. C’est un honneur de rejoindre un club aussi prestigieux. J’avais d’autres propositions mais ma priorité était de retourner au pays. Une nouvelle vie commence, dans un club ambitieux avec des grands joueurs comme Pato ou Paulinho. Je prends mes marques pour l’instant et je vais travailler dur pour m’imposer en espérant pourquoi pas avoir une chance en Seleçao.
Vous vous ne faites finalement jamais adapté à la vie en France ?
C’est vrai, c’était dur, je ne pensais pas que ce serait aussi difficile. Ma famille n’était pas bien, mais c’est de ma faute, je n’accuse personne. Il faisait tellement froid. En fait ma tête était au Brésil, c’est ça le problème.
Quels souvenirs allez-vous garder de cette expérience à VA ?
Beaucoup de belles choses. L’amitié avec de nombreux joueurs : Mater, Ducourtioux, Danic…L’accueil et le soutien du public aussi. Et puis cette demi-saison vraiment réussie qui nous a permis d’être à la 6e place à la trêve. C’est presque un miracle !
En revanche avec le président Legrand, ça s’est mal passé. Il a dit qu’il n’avait plus confiance en vous à cause de vos retards ou de votre manque de professionnalisme…
Je ne suis pas d’accord. Il n’est vraiment pas correct de dire ça. Je n’ai jamais créé d’embrouilles, je me suis toujours bien comporté avec le groupe, je me suis toujours dédicacé à 100%, jouant parfois blessé. Une fois, j’ai séché la reprise mais je devais résoudre des problèmes personnels. Cet hiver, j’avais son accord pour régler mon départ avant le 7 janvier, c’est que j’ai fait. Moi je peux lui reprocher de m’avoir abandonné quand je suis arrivé ou de ne pas avoir respecté sa parole sur plein de choses. Je pourrais dire beaucoup de choses sur lui, car il n’est pas irréprochable, mais je ne garde pas de rancœur, la vie continue.
Avez-vous progressé à VA ?
Oui sans aucun doute. J’ai évolué en tant qu’homme et en tant que joueur. J’ai progressé techniquement, tactiquement, physiquement. Je ne suis plus le même joueur. Et c’est grâce à VA, grâce à Daniel Sanchez, un très bon coach. Il me parlait beaucoup, me rassurait, tout le monde l’aime à VA…J’en profite pour remercier les supporters du club et saluer tous les gars au club.