
EXCLU André Luiz : “Nancy va se sauver”
Transféré cet hiver à Palmeiras, après 7 saisons passées à l’AS Nancy-Lorraine, le défenseur brésilien André Luiz, 33 ans, garde un œil très avisé sur le parcours de ses anciens coéquipiers, capables
Transféré cet hiver à Palmeiras, après 7 saisons passées à l’AS Nancy-Lorraine, le défenseur brésilien André Luiz, 33 ans, garde un œil très avisé sur le parcours de ses anciens coéquipiers, capables
André Luiz, avez-vous éprouvé des difficultés à vous réadapter à la vie et au foot brésilien ?
Non ça va, ça n’a pas été si compliqué que ça. Bon, c’est vrai qu’il y a d’énormes différences entre une ville comme Nancy et Sao Paulo mais je m’adapte. La France me manque beaucoup, mais je suis content d’écrire un nouveau chapitre de ma carrière. Au niveau du foot, c’est surtout le rythme qui est différent. Disons qu’au Brésil, du gardien à l’attaquant, c’est plus lent. Il y a plus de touche de balle pour remonter le terrain, le rythme est moins élevé. Mais quand les attaquants ont le ballon devant, là, ça va beaucoup plus vite. Et nous les défenseurs, on souffre.
Palmeiras n’est pas un club facile, pourquoi ce choix ?
Parce que Palmeiras est un grand club. Nous sommes en D2 mais nous nous sommes qualifiés pour les 8emes de finales de la Libertadores. Le club va mieux, nous sommes dans la bonne direction désormais.
Qu’est-ce qui vous manque le plus à Nancy ?
Sans doute de voir mes amis. Là je viens juste de raccrocher au téléphone avec Bakar. Je parle aussi beaucoup avec Damien Gregorini. La ville me manque, l’ambiance, ma femme aussi a la nostalgie de tout ça. Mais bon, il faut aller de l’avant et ne pas regretter le passé, ça ne sert à rien.
Quand vous êtes parti à la trêve, on disait que Nancy était déjà condamné à la L2. Etes-vous surpris par ce come-back ?
Non pas du tout. Les joueurs y croyaient et moi aussi. Vous savez, Nancy a l’habitude de ça. Il y a deux ans, nous nous étions sauvés à la dernière journée et l’année dernière, c’était très chaud aussi. On dirait que Nancy aime ça ! C’est leur spécialité. Il faut dire que ce sont des guerriers qui ne lâchent jamais rien. C’est aussi une équipe supérieure à beaucoup d’autres dans le championnat. Je suis vraiment heureux pour eux en ce moment.
Vous miseriez sur un sauvetage ?
Il faut se méfier car si vous vous relâchez en pensant que vous êtes sauvés, c’est là que vous commencez à perdre. Donc, oui j’y crois mais il faut rester vigilant et garder cet état d’esprit qui les anime depuis plusieurs semaines. Dans ce cas, oui, l’ASNL se sauvera. Ce qui est bien, c’est que Brest a perdu le rythme alors que nous sommes sur une dynamique complètement inverse.
Patrick Gabriel qui a réussi ses débuts en L1, c’est une drôle de surprise non ?
Pas pour moi. C’est la première personne que j’ai rencontrée quand je suis arrivé à Nancy. Il était le coach de la CFA à l’époque. On a toujours beaucoup parlé tous les deux. Il connaît bien le foot, il donnait confiance aux jeunes, c’est un super entraîneur. Il mérite un 10/10 ! Et même encore davantage s’il parvient à sauver Nancy.
Quels sont les trois partenaires que vous avez le plus apprécié à Nancy ?
Kim, qui est parti à Joinville, au Brésil ; Feret un super joueur et un mec génial et Hadji, un gars adorable qui respecte tout le monde. Je voudrais aussi ajouter Gregorini, sans aucun doute le joueur le plus professionnel et le plus travailleur que j’ai connu.
Et les adversaires les plus redoutables ?
Ribery et Benzema, les plus rapides et imprévisibles.