
Scolari : “Il manque la 6e étoile”
Dans le cadre de la présentation du nouveau maillot de la Seleçao, Luiz-Felipe Scolari n’a pas caché ses ambitions…
Dans le cadre de la présentation du nouveau maillot de la Seleçao, Luiz-Felipe Scolari n’a pas caché ses ambitions…
C’est sans doute l’un des maillots les plus attendus. Il est aussi le plus étoilé. Avec 5 étoiles ornant l’écusson de la CBF, le maillot jaune de la Seleçao fait des envieux. Et c’est Nike qui a « le privilège et l’honneur », selon son président, de dessiner cette précieuse tunique. Elle a été présentée dimanche au Fort de Copacabana, à Rio de Janeiro. Une soixantaine de journalistes, photographes et caméraman avaient pris place dans une salle obscure qui s’est allumée lorsque Luiz Gustavo y a pris place au centre. L’ancien joueur du Bayern Munich, aujourd’hui à Wolfsburg, a donc joué les mannequins improvisés. « Il est magnifique, j’espère le porter fièrement lors du Mondial à la maison, j’espère qu’il nous portera chance », a-t-il affirmé avec sa voix caverneuse.
Le témoignage du Fenomeno
Après l’espoir, c’est l’histoire qui s’est présenté aux médias. Ronaldo « fenomeno », vainqueur en 1994 et 2002, est venu glisser quelques conseils à ses successeurs. « Il ne faudra pas avoir peur de la pression, peur de mal faire. Je pense que pendant l’événement, les joueurs seront transportés par l’engouement populaire. C’est seulement en cas de défaite ou d’élimination qu’ils sentiront une forme de pression négative. Mais cela ne se produira pas », a souri le recordman de buts en phase finale de Coupe du monde.
Pour clôturer la présentation de ce nouveau maillot, Nike avait aussi invité Luiz-Felipe Scolari. Le patron de la Seleçao a osé ce commentaire : « Ce maillot est parfait mais il manque un détail ! Il manque la 6eme étoile… » Vainqueur de 12 des 13 derniers matches, « Felipao » et son staff sont sur la bonne voie, mais le chemin est encore long avant une éventuelle finale le 13 juillet au Maracana. Et attention au tirage au sort du 6 décembre qui pourrait placer le Brésil dans le même groupe que l’Italie, la France et le Mexique ! « On verra bien ce que le sort nous réserve. Il n’y a plus grand chose à faire, seulement suivre le chemin tracé depuis novembre dernier. »
Par Eric FROSIO, notre correspondant permanent au Brésil, à Rio de Janeiro