
Sergio Romero : « Je mesure la chance d’avoir cette main tendue par Alejandro Sabella »
Sergio Romero, le gardien de l’AS Monaco, est heureux de retrouver du temps de jeu comme titulaire avec l’Argentine de Leo Messi. Rencontre à Rio.
Sergio Romero, le gardien de l’AS Monaco, est heureux de retrouver du temps de jeu comme titulaire avec l’Argentine de Leo Messi. Rencontre à Rio.
Sergio, l’Argentine a bien lancé sa Coupe du monde mais ça n’a pas été simple face à la Bosnie…
Oui mais l’essentiel est là. On est très contents d’avoir gagné ce match. Je suis très satisfait de tout le travail effectué par mes coéquipiers. On sait qu’à ce niveau là, un premier match de Coupe du monde n’est jamais facile et que le plus important c’est de le remporter. Aucune victoire n’est simple car, dans une Coupe du monde, chaque sélection joue sa vie sur le terrain. Aucun rival n’est simple à battre. Avoir battu cette équipe de Bosnie va nous mettre dans un état d’esprit positif pour la suite.
Avez-vous eu l’impression de jouer ce match à la maison ? Le Maracana dimanche c’était un peu la Bombonera non ?
Oui c’est ça (rires) ! Je crois bien ! C’était une joie immense pour nous de jouer ici dans ce stade qui était entièrement « ciel et blanc » ! Nos supporters ont peint le stade de nos couleurs et leurs chants nous ont portés d’un bout à l’autre du match. C’était incroyable, c’était un bout d’Argentine devant le stade et à l’intérieur.
Vos fans portent justement une affection particulière à votre capitaine et buteur Leo Messi. Tu as entendu tout le stade scander son nom, chanter Leo Messi ?
Oui, oui j’ai entendu (sourire). Nos supporters sont vraiment adorables, très affectueux avec lui mais aussi avec toute l’équipe. Nous sommes très heureux d’avoir partagé cette joie avec eux. Ils nous accompagnent toujours et c’est bien qu’on ait pu récompenser l’affection qu’ils nous portent.
Comment vis-tu ton statut en sélection. C’est paradoxal de ne pas jouer en club à Monaco (il est la doublure de Subasic) et d’être titulaire avec l’Albiceleste non ?
Je le vis bien. Je suis tranquille avec ça. Je mesure la chance d’avoir cette main tendue par Alejandro Sabella (le sélectionneur de l’Argentine). C’est un entraîneur qui me fait confiance, il me met en confiance. Je le remercie pour ça. A moi de répondre présent sur le terrain.
Quel est l’objectif final de l’Argentine dans cette Coupe du monde ?
Notre objectif est de travailler dur, jour après jour. Se concentrer d’abord sur notre prochain match contre l’Iran. L’Argentine est une bonne sélection. On espère que l’on vivra encore beaucoup d’autres joies.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Rio de Janeiro, au Brésil