
Didier Deschamps : « Le peuple brésilien aime le foot »
Didier Deschamps parle de l’Italie, du Brésil, de Benzema et des Bleus évidemment qui affrontent l’Equateur avec en jeu la première place du groupe E.
Didier Deschamps parle de l’Italie, du Brésil, de Benzema et des Bleus évidemment qui affrontent l’Equateur avec en jeu la première place du groupe E.
Didier, il y a peut-être un peu moins de pression pour ce match car vous êtes presque qualifiés. C’est aussi votre avis ?
Je n’ai pas eu quoique ce soit à changer. Il y a une dynamique qui est là, qu’il faut garder avec l’objectif d’asseoir notre première place. C’est un bon match en face avec un équipe de qualité et un potentiel offensif intéressant.
Etes-vous tenté de procéder à des changements et si oui pour quelles raisons ?
Les changements vous les verrez demain. Ce n’est pas un match sans pression. C’est un match de Coupe du monde. On arrive avec six points, on ne va pas se plaindre, mais en face on a une équipe qui va jouer sa qualification. Maintenant il faut garder ce que l’on a fait de bien et l’objectif c’est de finir le travail. Il faut trouver un juste équilibre avec ceux qui ont joué deux matches. Il y a une réflexion c’est sûr. Maintenant on fait en sorte que tout le groupe mette ceux qui vont débuter dans les meilleures conditions.
Pour maintenir la confiance de Karim Benzema, pensez-vous le faire débuter ce troisième match ?
Karim peut commencer, il peut aussi rentrer. Il y a deux possibilités. Il est en pleine forme et assure un rendement important pour l’équipe. Il n’y a pas de traitement particulier pour Benzema.
Après l’élimination de plusieurs équipes européennes (Angleterre, Espagne, Italie, Portugal) partagez-vous cet avis que c’est une Coupe du monde pour les équipes sud américaines ?
Il y a beaucoup d’équipes européennes ou de grande nations qui peuvent ou ont été éliminées au premier tour. Après c’est vrai que pour certaines équipes sud américaines le fait de jouer avec des supporters aussi près de leur pays, ça leur donne des forces démesurées.
Quel regard portez-vous sur la Seleçao et l’engouement crée autour de cette équipe brésilienne ?
La ferveur est grandissante. Quand il y a des bons résultats c’est assez normal. Le peuple brésilien aime le foot. Cette équipe brésilienne est très compétitive. Le fait d’avoir marqué quatre buts sur son dernier match, ça la rend forte. Ca reste avant le début du tournoi et même maintenant, l’un des grands favoris de cette Coupe du monde.
Comment réagissez-vous à l’élimination de l’Italie de Prandrelli ?
Malheureusement pour eux ils ont perdu face à l’Uruguay un match décisif. Je pense à Cesare Prandelli qui doit être forcément très triste. C’est une situation très difficile pour lui. Malgré leur victoire du premier match qui place normalement l’équipe, l’Italie ne s’est pas qualifiée.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Rio de Janeiro, au Brésil