Raphaël Varane : « La Coupe du monde est une compétition très difficile »

Après le match nul de la France face à l’Equateur Raphaël Varane s’est confié à Foot-Express.com. Il parle du groupe bleu, de sa dynamique et du niveau de la Coupe du monde.  Entretien.

Raphaël, quel regard portes-tu sur votre dernier match de poule face à l’Equateur (0-0) ?

L’objectif c’était de gagner mais on n’a pas réussi à le faire face à l’Equateur. Parfois c’est bien de ne pas perdre. On garde une bonne dynamique, on continue d’aller de l’avant. On est évidemment très satisfait de cette qualification. On ne s’est pas encore projeté sur les huitièmes de finale. Là, on savoure la qualification et on va bien préparer notre prochain match.

Personnellement comment te sens-tu ? Tu as eu une petite gastro cette semaine…

ça va, je me suis bien remis. J’ai pu avoir un peu de temps de jeu face à l’Equateur (il a remplacé Sakho à la 60e). Tant mieux. Tout va bien.

Comment juges-tu ton entente avec Laurent Koscielny ?

Elle a été plutôt bonne. On s’adapte. On a du temps de jeu ensemble. On commence à se connaître de mieux en mieux.

Ce premier tour de Coupe du monde a été fatal pour de grandes nations européennes comme l’Espagne, l’Italie et l’Angleterre. La France est toujours « en vie », ça vous donne plus d’ambitions ou de pression dans ce tournoi ?

Pour nous ça ne change rien. On voit match par match. On se prépare bien. Là on va bien récupérer, savourer. Il n’y a pas plus de pression en fonction du résultat des autres. Nous on reste dans notre dynamique, et continue à penser à nous, à notre football.

Mais quand tu vois le tableau avec l’Italie et l’Espagne qui sortent dès le premier tour, ça ne te fait pas bizarre ?

Non, ça ne fait pas bizarre. Ça prouve que le niveau est intéressant, qu’il y a de très bonnes équipes. Ça nous permet de rester encore plus attentifs, on le voit la Coupe du monde est une compétition très difficile.

Tu disputes ta première Coupe du monde tu t’attendais à ça, un niveau aussi relevé ?

Oui. On le voit il y a une grosse intensité, beaucoup de buts marqués, des actions de part et d’autre, beaucoup de matches où il y a des gros changements de rythme, des organisations et des jeux différents. C’est un niveau vraiment très élevé.

Pour toi cette Coupe du monde s’inscrit un peu dans la continuité de ta saison de Ligue des champions…

Oui, c’est un peu similaire c’est vrai. Mais en même c’est aussi très différent (sourire). En tout cas c’est plaisant de vivre ces deux compétitions qui sont les plus grandes au monde.

Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Rio de Janeiro, au Brésil

 

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