
Paul Baysse : “Un choix sportif”
Paul Baysse évoluera à Saint-Etienne l’an prochain. L’ex-défenseur de Brest (83 matches de Ligue 1, 4 buts) revient sur son choix.
Paul Baysse évoluera à Saint-Etienne l’an prochain. L’ex-défenseur de Brest (83 matches de Ligue 1, 4 buts) revient sur son choix.
Paul, tout semblait calé avec le FC Sochaux et finalement vous allez porter le maillot de Saint-Etienne. Pouvez-vous nous expliquer votre choix ?
Il s’agit tout simplement d’un choix sportif, car en terme de contrat, c’était à peu près la même chose. Je tiens à remercier les clubs qui m’ont manifesté leur intérêt ces derniers mois malgré ma blessure, mais je voudrais juste qu’ils comprennent ce choix de carrière, qui n’est pas un choix financier. Sainté, ça ne se refuse pas, pour son histoire, pour son public et pour la saison à venir, avec notamment l’Europa Ligue à disputer.
Il y a dix jours, le FC Séville s’était aussi positionné. Vous n’avez pas été tenté par une expérience en Liga ?
Ça m’a fait réfléchir oui. L’an passé j’avais eu un gros contact avec le Standard Liège, mais Brest avait fermé la porte à un départ. Là, j’ai préféré choisir entre Sochaux et Saint-Etienne, où j’avais plus de « garanties » de jouer.
Où en êtes-vous physiquement aujourd’hui ?
J’ai le feu vert du chirurgien Khiami, qui m’a opéré à Paris à la Pitié-Salpetrière des ligaments croisés du genou gauche le 4 février dernier. Je l’ai vu ce jeudi soir pour une visite de contrôle. Tout est ok. En juin, j’ai passé trois semaines au CERS de Capbreton en renforcement et tout s’est bien passé. J’ai bossé sérieusement pour revenir en forme. Mon objectif, c’était de revenir au top. J’ai 25 ans, je ne voulais pas bâcler ma rééducation. Je voulais être récompensé de mes efforts.
Comment avez-vous vécu ces six derniers mois, et la chute inexorable de Brest en Ligue 2 ?
Ca a été dur car j’étais avec le groupe le matin, l’après-midi après mon opération. Je vivais le truc de l’intérieur, mais je n’étais pas acteur. C’est difficile, car on sent que le club est dans une mauvaise spirale, mais on est impuissant.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, à Capbreton