
Grégory Sertic : “Un Bordeaux aux deux visages”
Grégory Sertic ne comprend encore pas comment son équipe peut jouer aussi bien pendant une mi-temps et déjouer lors de la seconde… Il a répondu à nos questions après la défaite contre Nantes (2-1).
Grégory Sertic ne comprend encore pas comment son équipe peut jouer aussi bien pendant une mi-temps et déjouer lors de la seconde… Il a répondu à nos questions après la défaite contre Nantes (2-1).
Grégory, défaite difficile à encaisser. Nantes a un tir cadré et marque deux buts…
Oui c’est dur à encaisser, mais c’est surtout à nous qu’on le doit. C’est un Bordeaux à deux visages. En première mi-temps on a eu la possession, on s’est créé beaucoup d’occasions. Mais, en seconde, on a reculé, il y avait trop d’espaces entre nos lignes. J’ai du mal à comprendre ce Bordeaux-là, on avait l’ambition de rester en haut du classement et là on perd des points bêtement surtout qu’ils n’ont qu’un tir cadré qui se transforme en deux buts. C’est comme ça, c’est le foot : ils ont eu une mi-temps, on en a eu une aussi…
Est-ce que le fait de ne pas avoir marqué plus de buts lors de la première mi-temps vous a causé le match ?
Je pense oui. On aurait pu tuer le match. On a eu pas mal d’occasions : Wahbi qui frappe sur le poteau (à la 41ème sur coup franc), moi j’en ai une aussi, Cheick en a une. Voilà, ce sont des circonstances qui ne sont pas en notre faveur. Il va falloir rebondir et gagner ce match de Coupe de la Ligue à Lille et remporter celui de championnat contre Lyon qui est super important.
Il faut peut-être alors travailler sur la constance mentale puisque vous n’arrivez pas à garder le fil conducteur jusqu’à la fin ?
C’est possible, mais comme je dis ce n’est pas normal de faire une seconde mi-temps comme on l’a fait. Dès qu’ils nous ont un peu pressés, on a commencé à reculer, à avoir peur de proposer du jeu. On n’a pas eu d’occasions, juste en fin de match où on a commencé à mettre de la folie, mais ça ne suffit pas pour gagner une rencontre. On a fait une très bonne première mi-temps avec du jeu, des actions offensives, un but. Mais, on doit faire ça sur 90 minutes. Et à chaque fois c’est la même chose, on ne le fait pas. C’est un peu le même problème que l’on a eu en début de saison : on ne joue que 45 minutes et ça ne suffit pas ! Et on a été punis ce soir…
Propos recueillis par Marie-Eve WILSON-JAMIN, à La Beaujoire