
LOSC: Vincent Enyeama évoque son avenir
Lille pourrait être obligé de vendre cet été. Rare joueur “bankable” dans l’effectif du LOSC, Vincent Enyeama ne semble pas vraiment tenté par un départ.
Lille pourrait être obligé de vendre cet été. Rare joueur “bankable” dans l’effectif du LOSC, Vincent Enyeama ne semble pas vraiment tenté par un départ.
Titulaire indiscutable dans les buts de Lille, Vincent Enyeama est un élément indispensable du club nordiste. Et il l’a prouvé une nouvelle fois ce week-end, lorsque Lyon, leader de la Ligue 1, s’est pris les pieds dans le tapis nordiste. Etincellant, “comme d’habitude” serait-on tenté d’ajouter, Enyeama plaît. Notamment du côté de l’Angleterre où son profil attire les recruteurs.
Or les Dogues, endettés par la construction du nouveau stade et la non-qualification pour la Ligue des champions, pourraient être tenté de vendre leurs meilleurs éléments pour renflouer les caisses. A commencer par leur gardien nigérian, sous contrat dans le Nord jusqu’en juin 2017, donc.
Sauf que l’intéressé n’est pas vraiment tenté par un départ. Et ce, malgré une saison compliquée pour le LOSC, neuvième de Ligue 1. “Si les dirigeants me demandent de partir, parce qu’ils souhaitent des joueurs peut-être moins chers, je les remercierai pour tout. Je ne ferai jamais d’histoire”, a ainsi confié Enyeama au Parisien. “Mais ce n’est pas moi qui ferai la demande. Je suis heureux ici, ma famille se sent vraiment bien dans le Nord et, si je peux rester, ce sera avec plaisir.”
Les supporters, eux, aimeraient voir le Nigérian, débarqué sur la pointe des pieds au lendemain du titre 2011, rester du côté du domaine de Luchin. Meilleur Africain et meilleur gardien du championnat de France 2014, second gardien le plus invincible en Ligue 1, Enyeama est en effet une des rares satisfactions dans un club qui ne cesse de régresser depuis le titre de champion de France. “C’est grâce à lui si on est neuvièmes”, peste ainsi Thomas. “Pas lui”, répond David. “Que le président vende ceux qui VEULENT partir. Mais pas lui.”
par Ali MAKHAN