
Quelle fin de saison pour le FC Nantes?
Match de gala vendredi soir à la Beaujoire avec la venue de l’OM, deux semaines avant la réception du PSG. Que peuvent encore espérer les Canaris à six journées du terme ?
Match de gala vendredi soir à la Beaujoire avec la venue de l’OM, deux semaines avant la réception du PSG. Que peuvent encore espérer les Canaris à six journées du terme ?
Vendredi soir, la Beaujoire sera comble, comme à chaque fois que le FC Nantes accueille l’Olympique de Marseille. Côté tribunes, il y aura du spectacle c’est sûr, avec de jolis tifos imaginés par la Brigade Loire. Et beaucoup d’ambiance.
Côté terrain, on attend une réaction des deux équipes qui restent chacune sur deux défaites consécutives (défaites face au PSG puis à Bordeaux pour l’OM ; face à Caen et à Saint-Etienne pour Nantes). L’occasion est donc idéale pour le FCN de se relancer et de basculer dans la première moitié du tableau de la Ligue 1. A condition de renverser l’OM, une bête blessée en proie aux doutes et qui vient de chuter du podium au plus mauvais moment. Le FCN, lui, n’est plus du tout en course pour les places européennes.
Nantes a du mal à sortir de l’hiver
Onzième avec 40 points, Nantes peut au mieux espérer finir dans les dix premiers à la fin de la saison. Un objectif réalisable à condition de prendre des points. Et depuis la remontée du club en L1 lors de la saison 2012/2013, force est de constater que Nantes a pris la mauvaise habitude de s’essoufler au printemps malgré de bonnes entames en début d’exercice (4e après la 14e journée en 2014/2015, 6e après 13j en 2013/2014). Comme si les Canaris n’arrivaient pas à sortir de l’hiver et s’extraire de ce ventre mou (13e en 2013/2014).
La faute sans doute à un effectif très peu renouvelé qui crée un manque de solutions pour Michel der Zakarian, histoire de bouger les lignes et d’installer une concurrence plus vive au sein de son groupe. Une conséquence de la mesure d’interdiction de recruter qui a frappé le club en mars 2014. Et avec laquelle le FCN a toujours bien du mal à composer.
Par Loic BOUILLOUD