
Boulleau : “Une finale, c’est mieux de la gagner”
Laure Boulleau revient sur la qualification du Paris Saint-Germain pour la finale de la Ligue des Champions féminines et évoque son futur adversaire.
Laure Boulleau revient sur la qualification du Paris Saint-Germain pour la finale de la Ligue des Champions féminines et évoque son futur adversaire.
Laure, vous vous qualifiez mais avec difficulté…
C’est vrai que, quand elles nous mettent deux buts en 5 minutes, on a pris un petit coup derrière la tête, on a commencé à douter. On s’est réunies, on s’est dit quelques mots, qu’il fallait finir en rampant. On ne pouvait pas se permettre de gâcher notre saison sur un quart d’heure. Il fallait tenir.
Dans ces moments-là, c’est important de sentir le public avec soi ?
Oui, il y avait du monde en plus aujourd’hui, on les entendait crier pendant ce moment difficile. Ils se sont vraiment mobilisés, on est vraiment contentes de les avoir.
Une première finale de C1 pour Paris, vous allez fêter ça ?
C’est sur mais je ne sais pas si j’aurais la force de fêter quelque chose ce soir. On va garder ça pour après. On va simplement se reposer et se faire un petit truc dans la semaine entre nous.
Francfort en finale, c’est un gros morceau. Paris sera outsider ?
Je pense qu’il faut qu’on garde notre humilité, celle que l’on a depuis le départ. On a battu les meilleures équipes: d’abord Lyon, maintenant Wolfsburg, doubles tenantes du titre. On doit arriver avec cette humilité mais aussi la confiance que l’on a acquise en battant ces équipes et il n’y aucune raison pour que l’on ne puisse pas battre celle là.
Avec cette finale, on peut dire que la saison de Paris est sauvée ?
La Champions League, ça nous a beaucoup émoussé. On a laissé pas mal de cartouches en route, notamment le championnat mais surtout la Coupe de France, et on le regrette un peu. D’un autre côté, on a pu se focaliser sur la Coupe d’Europe et ça nous a réussi. Après, ce n’est pas terminé et une finale, c’est mieux de la gagner.
Le président Nasser était là : qu’est-ce qu’il vous a dit ?
Il nous a simplement félicité, on aime bien quand il vient nous voir et on est fières qu’il soit là aussi.
Propos recueillis par Loïc BOUILLOUD