
Maroc : Nabil Dirar “ne regrette pas” son choix
A 29 ans, Nabil Dirar est un cadre de la sélection marocaine. S’il aurait pu évoluer pour le Belgique, le Monégasque n’a pas de regrets et estime même que les Lions de l’Atlas peuvent progresser.
A 29 ans, Nabil Dirar est un cadre de la sélection marocaine. S’il aurait pu évoluer pour le Belgique, le Monégasque n’a pas de regrets et estime même que les Lions de l’Atlas peuvent progresser.
Il a beau être né à Casablanca, c’est en Belgique que Nabil Dirar s’est fait un nom dans le football. En 2008, l’ailier de l’AS Monaco assurait même vouloir porter la tunique des Diables Rouges. Mais, bloqué après par le règlement de la FIFA qui, à l’époque, interdisait de changer de sélection, le joueur de 29 ans, qui avait alors déjà joue un match officiel avec le Maroc Espoirs, s’est fait une raison.
“Je suis né à Casablanca où j’ai vécu quatorze ans avant d’aller en Belgique. Je me sens donc marocain. C’est un choix que je ne regrette pas”, assure-t-il à Jeune Afrique. Et tant pis si, évoluer aux cotes de Vincent Kompany, Eden Hazard, Thibaut Courtois ou Marouane Fellaini lui aurait permis de participer à la Coupe du monde. Les mauvais résultats actuels des Lions de l’Atlas, absent de la dernière Coupe d’Afrique des Nations et qui n’ont plus passé le premier tour depuis 2004, ne le tracassent pas non plus.
Un avenir rose pour les Lions
“On a pris du retard, c’est exact. À cause des multiples changements de sélectionneurs, de joueurs… Le Maroc ne s’est plus qualifié pour la Coupe du monde depuis 1998, et lors des dernières CAN où il était présent, il a déçu”, explique-t-il. « Maintenant, il faut regarder devant nous. L’équipe disputera finalement les qualifications pour la CAN 2017, et on doit se qualifier. Comme nous devons tout faire pour jouer la Coupe du monde 2018. Le Maroc a un bel avenir.”
A l’écouter, les hommes de Badou Zaki peuvent croire en leur bonne étoile. “Il y a des joueurs de haut niveau dans cette sélection, comme Benatia, Belhanda, et quelques autres. Et un entraîneur, Badou Zaki, qui a de l’expérience », affirme le Monégasque. “C’est avec lui que le Maroc a obtenu ses derniers résultats lors de la CAN 2004 (le Maroc a atteint la finale en Tunisie, NDLR). La présence de Mustapha Hadji, son adjoint, est précieuse : on sait quel footballeur il a été, il est très respecté et écouté. Il apporte beaucoup…”
Par Ali MAKHAN