
Pour l’heure, aucune ombre au Pablo
Avant de se mesurer à Liverpool, tous ses coéquipiers sont unanimes : Pablo n’a que des qualités.
Avant de se mesurer à Liverpool, tous ses coéquipiers sont unanimes : Pablo n’a que des qualités.
Le Parc des Princes avant de recevoir Liverpool : le challenge proposé à Pablo en moins d’une semaine pouvait paraître Red. Mais les premiers pas du défenseur brésilien sous son nouveau maillot ont rassuré tout le monde. Vendredi, au Parc des Princes, Bordeaux a arraché le match nul face au Paris Saint-Germain (2-2) et Pablo n’y est pas étranger. Auteur d’une belle prestation malgré les deux buts encaissés, le défenseur central a reçu les louanges de ceux qui suivent les Girondins mais aussi de ses coéquipiers. Son compatriote, Jussiê, a salué dès la sortie des vestiaires la performance du nouveau venu : « Pablo aime les duels, il aime aller au contact. C’est son jeu. Il est aussi à l’aise techniquement, on l’a vu sur les transversales. Pour son premier match, il a bien débuté ». Un avis qui ne tranche pas avec celui d’André Poko, enthousiaste après le match face au champion de France en titre : « Il a signé un gros match. C’est très encourageant. Pour une première, il a montré ses qualités et que c’est un grand joueur. Il manifeste du courage, de l’envie et de la détermination. On est contents de jouer à ses côtés ». Pas mal pour des débuts. Mais d’où sort cet homme avec sa carrure de bucheron et sa tête tout droit sortie d’un dessin animé ?
Le défenseur axial de 24 ans est la recrue la plus importante du mercato girondin malgré lui. Une pression que le joueur auriverde n’a jamais connue. Avec 34 rencontres de division 2 brésilienne et 21 de division 1, Pablo Castro n’a rien de la recrue rêvée par les supporters qui espéraient plutôt voir arriver le jeune Jason Denayer. Pour acquérir de l’expérience, le défenseur a souvent été prêté par les équipes qui en étaient propriétaires. Lorsque nous parlons d’enchaînement, le mot n’est pas trop fort puisque le joueur découvre à 24 ans seulement son huitième club. La venue de Liverpool, ce jeudi, offre à Pablo l’occasion idéale de se faire un nom.
Par Gauthier DUCHAINE, avec Olivier SCHWOB à Bordeaux