
Maxime Poundje : “Bordeaux, mon club de coeur”
Formé au club, Maxime Poundje, 23 ans, est l’une des belles satisfactions du début de saison. Le latéral gauche qui a repris sa place dans le couloir joue la carte de l’offensive. Entretien.
Formé au club, Maxime Poundje, 23 ans, est l’une des belles satisfactions du début de saison. Le latéral gauche qui a repris sa place dans le couloir joue la carte de l’offensive. Entretien.
Maxime, quand on est un « enfant » du club, ça fait quoi de jouer Liverpool en Coupe d’Europe à la maison ?
C’est une très grande fierté pour moi de porter le maillot des Girondins. Bordeaux, c’est mon club de cœur. Arriver à jouer en tant que professionnel avec les Girondins, c’était déjà une grande étape. Alors, jouer Liverpool et des matches européens, c’est, pour moi, quelque chose de grandiose. Je prends les choses comme elles viennent, avec grand bonheur.
Tu réalises un bon début de saison, tu as repris ta place dans le couloir gauche, on te sent plus mordant, plus offensif aussi. C’est une volonté du coach ?
Oui, le coach aime bien les latéraux qui accompagnent les attaques. J’ai ce profil là. C’est à moi de continuer à travailler pour jouer chaque match et montrer ce que je peux faire, ce que je peux apporter à l’équipe. Je travaille pour jouer le plus de matches possibles. La concurrence ? Ce n’est pas une mauvaise chose, ça fait progresser aussi.
L’an passé, après avoir marqué ton premier but en Ligue 1 (36 matches de L1, 1 but) face à Guingamp (le 1er février 2015), tu as bizarrement été mis sur le banc au profit de Contento. Comment as-tu vécu cette période ?
Il y a eu cette période, il y a eu mon but… Et derrière, il s’est passé ce qu’il s’est passé (silence). Ça m’a permis de remettre les bouchées doubles dans mon travail, pour m’améliorer.
As-tu eu à l’époque ou depuis une explication du staff ? Une conversation avec le coach Willy Sagnol sur le sujet ?
Non, je n’ai pas eu d’explication ni sur le moment à l’époque, ni depuis. Aujourd’hui, je prends les choses comme elles viennent. Si j’ai la possibilité de m’exprimer sur le terrain, cela récompense un travail de longue date. Ça ne date pas d’aujourd’hui, ni de cette saison. Je pense que je suis sur la bonne voie, à moi de continuer comme ça.
Dans le jeu, on sent aussi une belle complicité sur le côté gauche que vous animez avec Maurice-Belay et Saivet notamment. ..
Oui, c’est vrai on travaille tout cela à l’entraînement. Il y a une belle complicité qui se crée avec Nico et Henri. C’est plaisant de voir que l’on arrive à reproduire les schémas de jeu du Haillan en matches. A nous de continuer pour gagner encore plus en spontanéité, et prendre à revers nos adversaires.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, à Bordeaux suivre @olivierschwob
Crédit photo : @StephanieQuebre