
Nicolas Maurice-Belay : “Toulouse, la claque à Nice, ça fait beaucoup…”
Marqué par la claque niçoise, Nicolas Maurice-Belay pointe du doigt un relâchement coupable collectif et individuel.
Marqué par la claque niçoise, Nicolas Maurice-Belay pointe du doigt un relâchement coupable collectif et individuel.
Nicolas, quelle analyse fais-tu de cette déroute ?
C’est un match que l’on maitrisait. C’est difficile de prendre un tel écart à la fin. On n’a pas la réponse.
On te sent encore sonné…
Oui, quand on prend une telle baffe et que tu n’as pas les réponses, c’est difficile à digérer, à comprendre. Ceux qui ont vu nos 20 premières minutes où l’on mène, ne peuvent pas croire qu’à la fin tu perds 6-1. Il va falloir changer des choses, car on ne peut pas continuer comme ça.
Vous êtes restés longtemps dans le vestiaire à Nice pour vous parler…
Oui, il y a eu une discussion. Après on peut toujours se dire les choses. Individuellement, on doit déjà donner le maximum. La qualité individuelle, on doit la mettre au service du collectif. On ne peut rien faire tout seul. Si on n’a pas d’implication individuelle, on pourra avoir d’autres déroutes.
On a le sentiment que l’équipe s’est liquéfiée en fin de match..
J’ai le même sentiment. A un moment, il faut fermer pour en prendre moins. C’est la réflexion qui nous a manquée hier, surtout sur les 25 dernières minutes. Le choix tactique c’était de fermer la fin du match.
Y avait-il des signes avant-coureurs de cette déroute ?
Non, il n’y avait pas de signes avant coureurs. On méritait mieux sur certains matches. Quand on a des équipes à notre portée et que l’on ne fait pas de différences, ça fait beaucoup quand on joue les premières places. Toulouse, la claque à Nice, ça fait beaucoup…
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, au Haillan suivre @olivierschwob
crédit photo : @StephanieQuebre