
Nicolas Maurice-Belay : “Remonter la pente”
Lucide sur la situation de son équipe et l’attente des supporters, Nicolas Maurice-Belay aborde le match de Monaco avec prudence.
Lucide sur la situation de son équipe et l’attente des supporters, Nicolas Maurice-Belay aborde le match de Monaco avec prudence.
Nicolas, ce match contre Sion vous a rassurés dans certaines domaines…
Oui, on a retrouvé certaines valeurs à Sion. En terme d’organisation, on était mieux. Cela faisait un moment que l’on n’avait pas joué de cette manière, surtout dans la durée.
Il y a eu un réaménagement tactique avec notamment le retour de Yambere devant la défense, ça a apporté du mieux…
Le coach ne nous l’a pas dit ouvertement mais je pense que le fait que Yambere joue dans cette position en numéro 6 devant la défense stabilise l’équipe, oui. Il est toujours bien placé et ralentit les attaques adverses. Ce n’est pas le genre de joueur qui prend trop de risques non plus.
Les récentes critiques vous ont-elles piqués ?
Moi, personnellement je n’écoute pas trop ce qui se dit. Il y en a qui regardent plus que moi, notamment sur les réseaux sociaux, d’autres non. C’est vrai que l’on ne joue pas très bien en ce moment et que l’on en a pris plein la gueule je pense.
Votre réunion au lendemain de la défaite à Ajaccio a-t-elle été constructive ?
Oui, c’est important de se parler, c’est constructif. Certains donnent leurs ressentis, c’est bien de savoir ce qui se dit, ce que certains pensent aussi. Après, c’est sur le terrain que ça se passe. Cette situation, même si elle est très difficile nous permet de grandir car on a rarement eu de matches aussi médiocres consécutivement. Il faut remonter la pente et retrouver notre jeu. Il faut accepter la critique, ça peut faire avancer tout le monde. Chacun doit aller vers les joueurs, les membres du staff, pour avoir une meilleure harmonie et une meilleure équipe.
Comment avez-trouvé cette semaine ?
Cette semaine a été longue. On sait que l’on est attendus demain, face à Monaco, une équipe difficile à manoeuvrer. On sait que l’on doit gagner. Le public ? Ils sont déçus car ce sont des passionnés. Nous aussi on l’est, il faut qu’ils le sachent. C’est à nous de faire ce qu’il faut. En espérant que le public sera avec nous.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, au Haillan
crédit photo : @StephanieQuebre