
Enzo Crivelli : “On se devait de gagner”
Auteur d’un gros match contre Monaco (3-1), Enzo Crivelli s’est confié à Foot-Express.com avant de rejoindre la sélection Espoirs.
Auteur d’un gros match contre Monaco (3-1), Enzo Crivelli s’est confié à Foot-Express.com avant de rejoindre la sélection Espoirs.
Enzo, on imagine que cette victoire face à Monaco a soulagé le vestiaire girondin…
Oui, on attendait cette victoire depuis un moment. C’est une grosse victoire qui nous soulage. On se devait de gagner, on l’a fait avec la manière.
Entre la claque face à Ajaccio et le nul à Sion, est-ce qu’il y avait un peu de doute dans le vestiaire, dans les têtes ?
Non, je ne dirais pas ça. Il n’y avait pas de doute, mais plus de la frustration. On avait fait un match correct à Sion (1-1), et on prend cette égalisation à la dernière seconde. Avant cela, on avait retrouvé un peu confiance. ça s’est vu contre Monaco.
Face à Monaco justement, on a vu un Bordeaux plus conquérant, plus entreprenant, avec du peps et plus de cohésion, c’est aussi ton avis ?
Oui, c’est vrai. Quand dans l’équipe on se dépasse tous, et que chacun y met du sien, c’est normal d’avoir des résultats. On l’a vu face à Monaco. Même après leur but un peu casquette, on a une bonne réaction pour les supporters, on réagit de suite pour reprendre l’avantage avant la mi-temps.
On t’a vu encore une fois te dépenser sans compter, te battre comme un guerrier. Les titularisations te galvanisent ?
Ça fait toujours plaisir de débuter, d’être titulaire, mais ça ne change pas mon jeu. J’essaie toujours de me dépasser, face à Monaco ça a payé. J’essaie d’être passeur. Buteur ça viendra (sourire).
On a vu le coach très présent derrière vous, à vous encourager, à vous replacer tout au long du match. Est-ce qu’il y avait un peu de distance entre les joueurs et le staff ces derniers temps ?
Non, le groupe et le staff sont toujours restés unis. ça n’a rien changé. On a traversé une mauvaise passe, c’est tout.
A la fin du match, vous êtes allés saluer le Virage. C’était important de vous réconcilier avec votre public ? Tu avais compris leur colère à l’aéroport au retour de votre défaite à Ajaccio (0-2) ?
Oui, le public a toujours été là. Il nous soutient. C’est normal d’aller les voir. Avant de devenir footballeur, j’étais supporter. Donc je comprends leur réaction. Je sais ce que ça fait quand ton équipe va mal.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB