
Cheick Diabaté ” Je n’ai pas fini de marquer !”
Avec 7 buts inscrits depuis janvier (toutes compétitions) Cheick Diabaté affole les compteurs. Avant la réception de Saint-Étienne, son seul objectif, c’est de marquer ! Le reste, il s’en fout!
Avec 7 buts inscrits depuis janvier (toutes compétitions) Cheick Diabaté affole les compteurs. Avant la réception de Saint-Étienne, son seul objectif, c’est de marquer ! Le reste, il s’en fout!
Cheick, 2016 semble être une période propice, pour toi…
Oui, c’est bien… ça fait plaisir et ça prouve que je reviens doucement…
2015, et les blessures à répétition, c’est oublié ?
Je ne veux même pas parler de 2015 ! Pour moi, ça a été très difficile à vivre. J’ai eu notamment cette blessure à la cuisse, après une bonne préparation, qui m’a éloigné longtemps. Ce jour-là, je n’avais envie de parler à personne, ça m’a fait très mal. Je savais que ça allait être compliqué pour moi de revenir, parce que quand on est blessé longuement, physiquement, on perd tout. Il fallait être costaud mentalement et ne pas baisser les bras; et c’est ce que j’ai fait.
Costaud, tu l’es, puisque tu marques beaucoup…
Oui, tout va bien actuellement… Et même à l’entraînement, quand je marque, je suis très content ! Ça fait partie de mon boulot, j’aime ça, et quand je le fais, tous les Maliens sont contents avec moi ! Et s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que je n’ai pas fini de marquer !
Tu marques, et ces buts sont décisifs en termes de résultats…
Tous les buts que je marque sont des buts importants ! J’ai la chance, à chaque fois que je marque, de voir qu’on arrive à gagner… ou qu’on ne perd pas. Surtout quand je marque en premier, en fait, à peu d’exceptions près…
Á côté de toi, désormais, il y a de très jeunes joueurs. Qu’est-ce que ça t’inspire ?
Oui, comme Ounas, par exemple, qui est un bon joueur et qui fait beaucoup d’efforts. J’aime sa façon de jouer, mais ce qui compte, c’est qu’on soit solidaire. Parce qu’avec seulement des bons joueurs, on ne peut pas avancer. Mais ces jeunes-là ont du talent, et je suis content pour eux.
Aujourd’hui, tu es un cadre. Comment gères-tu cela ?
Un cadre, je ne sais pas, mais un ancien, oui… Je ne parle pas beaucoup, malheureusement, ce n’est pas ma nature, mais j’ai confiance en eux, et je leur dis de jouer comme ils savent le faire. Sans pression, tranquillement ; on est tous ensemble. Quand je suis arrivé à Bordeaux, on m’a parlé, et ça m’a beaucoup aidé. Alors, je ne l’oublie pas…
Dimanche, c’est Saint-Étienne, comment jauges-tu cet adversaire ?
Ils ont une très bonne équipe et ça joue bien, tant devant que derrière. Mais comme on a besoin de prendre des points, on va faire des efforts pour gagner. On est obligé d’aller chercher la victoire…
D’un point de vue contractuel, où en es-tu ? As-tu eu une proposition de la part du club ?
Fin de contrat ou pas, je ne pense pas à ça. J’ai même envie de dire que je m’en fous ! Pour le moment, c’est jouer, marquer : pour mon club, pour Bordeaux. Le reste, l’avenir nous le dira…
Propos recueillis par Laurent BRUN, au Haillan