
Jaroslav Plašil : “C’était long !”
Blessé au genou depuis le mois de février, Jaroslav Plašil pourrait reprendre la compétition à Monaco, vendredi (20h30). Une échéance qu’il attend avec impatience…
Blessé au genou depuis le mois de février, Jaroslav Plašil pourrait reprendre la compétition à Monaco, vendredi (20h30). Une échéance qu’il attend avec impatience…
Jaroslav, comment as-tu vécu cette indisponibilité ?
Ben c’était long ! Je suis content d’être de retour à l’entraînement et on verra pour vendredi…
Cela n’a-t-il pas été trop dur, pour toi, de voir les autres jouer ?
Si ! Quand on voit qu’on ne peut pas entrer sur le terrain, c’est très frustrant… et, pour être honnête, on n’a même pas trop envie d’aller au match. Mais on le fait, car il faut être là pour les coéquipiers, même si c’est compliqué.
Durant ton absence, le staff technique a été renouvelé ; comment as-tu accueilli le changement ?
On sait très bien qu’on vire plus facilement un entraîneur que les joueurs… Mais on a de jeunes joueurs qui ont besoin d’apprendre et qui doivent écouter, aussi. Le nouveau staff est là pour donner une nouvelle dynamique et on va essayer de faire le maximum de notre côté. Ulrich a eu ses diplômes et c’est sa première expérience comme entraîneur. Par conséquent, on essaie de l’aider aussi. Mais toutes les choses qui faisaient de lui un grand gardien, là, on les retrouve.
Le fait d’avoir joué avec le coach, c’est particulier ?
Non, non… Il y a un respect pour Ulrich (Ramé), pour Pierre (Espanol) et pour tout le monde, de la part de nous tous. Je ne vois donc pas de problème de ce côté-là. Et j’ai toujours vouvoyé tous mes entraîneurs !
Comment juges-tu la progression et le parcours de Monaco (2e), que tu connais bien ?
On voit qu’ils sont assez solides défensivement et quand ils ont deux ou trois occasions, ils mettent au moins un but ! Ensuite, ils arrivent à gérer les fins de matches. Donc, c’est à nous d’être costauds là-bas et, surtout, d’être en bloc afin de pouvoir obtenir des contre-attaques, et une maîtrise de jeu.
Le calendrier ne paraît pas des plus favorables aux Girondins…
On a un programme qui paraît assez compliqué, mais on va aller à Monaco pour prendre les points, et pas comme une victime. Au contraire, il faut y aller avec nos forces et prendre ces points le plus vite possible. »
Propos recueillis par Laurent BRUN, au Haillan
crédit photo : @StephanieQuebre