
Jérôme Prior : “C’est une faute professionnelle”
Depuis la défaite à domicile (1-3) face à Angers, Jérôme Prior n’est plus invaincu en Ligue 1. Un revers qui fait mal, qui plus est après avoir joué en supériorité numérique…
Depuis la défaite à domicile (1-3) face à Angers, Jérôme Prior n’est plus invaincu en Ligue 1. Un revers qui fait mal, qui plus est après avoir joué en supériorité numérique…
Jérôme, tu n’avais jusque-là jamais perdu en Ligue 1, qu’est-ce que ça fait ?
Les statistiques personnelles… honnêtement, je n’en ai rien à faire ! On regarde vers le groupe, le classement et, aujourd’hui, on est passé complètement à travers notre match.
Que s’est-il passé face à Angers samedi soir ?
Ces derniers temps, on avait mis pas mal de rigueur défensive, surtout sur les coups de pied arrêtés, le marquage. Là, on se prend, en plus, un contre, alors qu’on s’était dit à la mi-temps de bien tenir le ballon et de faire attention aux contre-attaques… On n’a pas su y parvenir et, à l’arrivée, c’est une faute professionnelle. Parce qu’à onze contre dix (suite à l’exclusion directe d’Ismaël Traoré, à la 34e minute de jeu), on aurait pu faire autre chose…
Il y a eu beaucoup de fébrilité, notamment sur le deuxième but…
Ben ça montre que ce n’est pas parce qu’on a fait trois bons matches, solides, qu’il faut se relâcher… Maintenant, on va aller à Troyes, où il faudra aller chercher des points. Mais il n’y a pas de pression particulière. On joue pour nous, pour gagner, pour le club, les supporters : on a le devoir de gagner. On porte un gros maillot sur nous (sic), il faut donner tout ce qu’on a.
Cette défaite est-elle un coup d’arrêt ?
C’est une déception ; on commençait à espérer, à regarder un peu plus devant… Finalement, on va se re-concentrer et assurer mathématiquement le maintien, parce que ce n’est pas encore fait. Bon, il n’y a pas le feu non plus, mais il faut se mettre rapidement à l’abri car on ne sait pas ce qu’il peut arriver.
Et entendre les supporters siffler en fin de partie, c’est dur ?
Les supporters ont été habitués à mieux… Nous, les joueurs, on fait aussi de notre mieux sur le terrain, mais je comprends leur mécontentement. Ils ont envie de résultats, mais on est une équipe jeune… Alors, peut-être qu’avec le temps et des nouvelles recrues, ce qu’ils disent là, ils ne le diront plus, plus tard. »
Propos recueillis par Laurent BRUN, au Matmut Atlantique de Bordeaux