
Basile Boli : “Là pour galvaniser les joueurs”
Ambassadeur du club propulsé coordonnateur sportif de l’Olympique de Marseille depuis l’éviction de Michel, Basile Boli revient sur la semaine agitée de l’OM et se projette sur la finale face au PSG.
Ambassadeur du club propulsé coordonnateur sportif de l’Olympique de Marseille depuis l’éviction de Michel, Basile Boli revient sur la semaine agitée de l’OM et se projette sur la finale face au PSG.
Basile, on n’avait pas vu une équipe de “guerriers” depuis longtemps à l’OM. On restait sur les non matches contre Bordeaux, Monaco..
ça c’est du passé, les matches contre Bordeaux, ce qui s’est dit. Maintenant, ce qui est importe c’est l’avenir. Les quatre matches de Championnat qu’il nous reste, plus la finale de Coupe de France. Je pense que pour un joueur, aller jouer la finale au Stade de France contre le PSG, c’est l’idéal.
Basile, les finales vous savez les gagner vous.. ?
Des finales j’en ai aussi perdues (il rigole)…
(un collègue reprend la main) Est-ce que se séparer de Michel, c’était la bonne décision ?
Je ne parle pas du passé.
(Foot-Express reprend la main).
La finale, qu’est-ce que vous allez leur dire pour la gagner, Basile ?
Il y a 11 joueurs en face, donc il va falloir se battre premièrement et puis on n’a peut être pas les mêmes armes, mais c’est 90 minutes.
C’était comment à Sochaux, dans le vestiaire après la victoire ? Il y a eu une explosion de joie ?
Non, pas spécialement. Les joueurs ont aussi souffert pendant ces dernières semaines. Ce n’est pas facile de vivre autant de pression, autant d’insultes en même temps. Il faut lever la tête. C’est une opération commando qui a commencé mercredi.
A la fin du match à Sochaux, Basile vous avez explosé de joie et vous êtes tombé dans les bras de Franck Passi. On a l’impression que ce match vous aussi, vous l’avez joué.. Racontez-nous…
(Il rigole). Pitain.. La nomination de Franck (Passi) et la mienne, c’est un peu notre rôle de galvaniser les joueurs et de leur inculquer qu’un match de football, ça se joue pendant 90 minutes et à Marseille, ça se gagne.
Est-ce que c’est le début d’une réconciliation avec vos supporters aussi ?
Vous êtes allé les saluer à Sochaux, à la fin du match… Oh.. On commence une histoire. Les supporters sont arrivés, ils étaient 1000. Il fallait surtout aller les remercier.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Sochaux