
Valentin Vada : “Je ne vais rien lâcher !”
Relégué sur le banc de touche depuis l’arrivée d’Ulrich Ramé, Valentin Vada croit en sa fin de saison. Le milieu de terrain s’accroche pour retrouver du temps de jeu et préparer l’avenir.
Relégué sur le banc de touche depuis l’arrivée d’Ulrich Ramé, Valentin Vada croit en sa fin de saison. Le milieu de terrain s’accroche pour retrouver du temps de jeu et préparer l’avenir.
Valentin, avant d’affronter Troyes, dans un match sans enjeu majeur pour les deux équipes, comment se prépare-t-on ?
On se prépare d’une façon très positive : on sait qu’on a besoin de points par rapport au maintien, parce qu’on voit que ça arrive vite… Donc, on doit grimper de quelques places pour remonter au plus vite au classement.
Tu penses qu’avec 43 points, le maintien n’est pas assuré ?
Non, ce n’est pas encore fait et, comme on a envie de finir dans la première moitié de tableau, ce match est très important pour nous.
Est-ce que, face à une équipe condamnée à la Ligue 2, cela peut être difficile ?
Oui, c’est dur, parce que tout le monde veut se montrer pour partir ailleurs, et parce que c’est une équipe qui joue très bien au ballon. Ça va être très compliqué, même pire que les autres matches.
Il y a donc de la motivation…
Oui, on se sent très concerné, et on sait qu’on a aussi besoin de points par rapport au club… On est donc très motivé pour la fin de saison.
Tu fais partie des jeunes joueurs qui ont profité d’absences pour avoir du temps de jeu, mais est-ce que la marche a été difficile à monter ?
Oui, car j’ai passé des moments très durs. Mais depuis que j’ai eu la confiance des coachs, j’essaie de faire de mon mieux, de montrer que je peux jouer et être titulaire. Maintenant que je suis là, je ne vais pas lâcher ; je suis très motivé pour l’avenir.
Quelle est la différence entre le Vada de juillet dernier et celui d’aujourd’hui ?
J’ai compris ce que voulait dire être joueur de haut niveau. J’ai fait beaucoup d’efforts pour moi et mes coéquipiers, et il faut continuer comme ça pour être bien dans le futur.
En ce moment, tu joues un peu moins ; comment le vis-tu ?
Quand on ne joue pas, c’est dur ! Mais on travaille à l’entraînement pour que le coach voie qu’on est prêt et qu’on a envie de jouer.
Et tu le comprends, ça ?
Oui, bien sûr.
Tu évoquais l’avenir ; quel sera le tien ?
Je suis sous contrat jusqu’en 2017 et je me concentre sur la fin de saison. Après, on verra. Il y a encore des matches à gagner et je suis tranquille. C’est tout. »
Propos recueillis par Laurent BRUN, au Haillan