
Il Ibra ailleurs..
Chaque semaine Jean-Pierre Frankenhuis pose son regard amusé sur l’actualité d’un ballon qui ne tourne pas toujours rond.
Chaque semaine Jean-Pierre Frankenhuis pose son regard amusé sur l’actualité d’un ballon qui ne tourne pas toujours rond.
Il est passé devant moi en chantonnant. Petit sourire poli, ne sachant pas trop qui je pouvais être mais sans doute un notable puisque seul présent ne faisant pas partie de la délégation dans le couloir menant des chambres au salon où aurait lieu la causerie à l’hôtel Pullman Lac, avant Bordeaux x PSG ce 11 Mai 2016.
Je lui rappelais rapidement, en anglais, l’avoir rencontré lors du match entre le Brésil – dont j’assurai la logistique – et la Suède, en Août 2012 au stade Rasunda à Stockholm, match qu’il n’avait pas joué. Il assena de la tête et s’en alla, m’ayant déjà oublié.
Ce serait son avant-dernière participation avec le PSG, comme il l’a lui-même annoncé ce matin, en ajoutant “Arrivé roi, parti légende”. Tout modestement. Dommage que l’hôtel ne soit pas de l’autre côté du lac par rapport au Grand Stade, sinon nous aurions eu l’occasion de le voir le traverser à pied…Marchant sur l’eau avec son sac à dos et son bonnet 😉
Johanna Fränden, journaliste suédoise, évoque le bonhomme dans le premier numéro du livre “Foot-Express”, citant, en particulier, le fameux “pays de merde” qu’il a crié à la ronde dans le “paddock”, le patio à l’air libre donnant accès aux vestiaires de Chaban-Delmas. J’y étais, toujours dans le même but de venir saluer et papoter avec mes amis, les joueurs brésiliens du PSG que j’avais connus en Seleção.
C’est Thiago Silva qui m’a écarté du chemin du suédois, furieux et prêt à en découdre avec qui serait sur son chemin. Et David Luiz, me voyant, se plaça en rempart avant de s’engouffrer dans le vestiaire derrière la légende. Ou était-ce encore le roi ? Avec ces déités, on n’est jamais sûr.
Par Jean-Pierre FRANKENHUIS