
Vincent Aboubakar : “Nous sommes confiants”
Face au Gabon ce dimanche (20 heures, à Libreville), Vincent Aboubakar sera l’un des atouts du Cameroun pour assurer la qualification. Rencontre à Libreville chez le coiffeur des Lions.
Face au Gabon ce dimanche (20 heures, à Libreville), Vincent Aboubakar sera l’un des atouts du Cameroun pour assurer la qualification. Rencontre à Libreville chez le coiffeur des Lions.
Dans les salons du Méridien, près d’Owendo, Vincent Aboubakar passe entre les mains de Niky, en toute confiance. Celle qu’il recherche encore un peu dans cette 31e CAN. Avec ses 46 sélections (pour 12), tout le monde attend un peu plus de lui, à commencer par le Vieux Lion, Roger Milla.
Vincent, le match à venir ce dimanche contre le Gabon qui doit impérativement gagner pour se qualifier, c’est un peu comme une finale. Pour le Cameroun, il suffit de prendre un point. Comment juges-tu ce match ?
Ce match s’annonce très difficile. A domicile, chez lui, le Gabon sera favori mais nous sommes confiants. Avec nos quatre points, nous sommes biens positionnés. Nous sommes premiers du groupe A, tout reste jouable. A nous de rester sereins, de rester nous-mêmes et jouer comme on l’a fait lors des deux précédents matches. On continue à travailler, donc je pense que les résultats vont suivre.
Tu fréquentes la sélection depuis 2010. Comment vis-tu ce renouvellement de génération au sein des Lions depuis 5 ans et le départ des cadres comme Eto’o, Song, Makoun, Womé etc…
Je prends ça de manière positive. Vous avez remarqué qu’il y a encore beaucoup de nouveaux joueurs dans cette équipe. On peut dire que l’équipe est une nouvelle fois en reconstruction. Il faut qu’on continue sur cette lancée, et le plus important, c’est de se faire plaisir.
Benjamin Moukandjo est le capitaine de cette sélection, quelle est la hiérarchie ensuite ?
Le coach a fait sa hiérarchie, c’est Benjamin en numéro 1, ensuite il y a Choupo-Moting normalement et moi. Comme il n’est pas là, on peut dire que je suis vice-capitaine mais le capitanat ne veut pas dire grand chose, le plus important, ça reste l’équipe.
Valenciennes, Lorient, Porto, Besiktas : quatre clubs en six ans. A 24 ans, quelle analyse fais-tu de ta carrière ?
Ma carrière, je la trouve positive. J’ai découvert la Ligue 1 avec Valenciennes et Lorient, puis la Ligue des champions avec Porto. Aujourd’hui, je ne suis pas totalement un joueur de Besiktas puisque je suis en prêt. J’espère encore rebondir ailleurs et continuer à marquer.
Est-ce que, comme d’autres joueurs camerounais cette année, tu aurais pu refuser de venir ici jouer la CAN avec le Cameroun ?
Chaque être humain a ses raisons et sa manière de voir la vie. On ne peut pas obliger quelqu’un à venir jouer. Tout dépend du ressenti de la personne. Moi je n’ai pas à prendre parti, et à me mettre de tel ou tel côté. Chaque être humain prend des décisions et doit les assumer ensuite.
Le Cameroun est souvent annoncé comme une équipe favorite. Quel est l’objectif des Lions pour cette CAN ?
Tout est possible. Il faut faire plaisir à tous ceux qui nous supportent et aller le plus loin possible. Donner le sourire à tous ceux qui nous supportent dans les quatre points cardinaux du monde, c’est ça notre souhait.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Libreville