
El-Hadary envoie l’Egypte en finale
Auteur de deux arrêts lors de la séance des tirs au but, le gardien de but et capitaine des Pharaons a stoppé la course des Etalons, meilleurs tout au long de la rencontre.
Auteur de deux arrêts lors de la séance des tirs au but, le gardien de but et capitaine des Pharaons a stoppé la course des Etalons, meilleurs tout au long de la rencontre.
La première période est dominée par le Burkina Faso qui, d’entrée, a pris le contrôle du match, avec en première ligne, le remuant Nakoulma.
Une grosse occasion se présente pour les Etalons, à la 8e minute, sur un centre mal dégagé par El-Hadary, le gardien égyptien. Le ballon revient sur Blati Touré dont la frappe contraint le vétéran à une belle parade.
Dix minutes plus tard, Hassan Trezeguet répond par une frappe enroulée, après un dribble dans le couloir gauche mais le tir n’est pas cadré.
Les Etalons, sereins et déterminés, font tourner le ballon et arrosent la surface égyptienne de centres, dont se repaissent tantôt El-Hadary, tantôt les axiaux Hegazy et Gabr, qui maîtrisent le jeu aérien.
La plus belle occasion du dernier quart d’heure ne sera pas burkinabè cependant : Kahraba adresse du droit une frappe dont le rebond contraint Hervé Koffi, le jeune numéro un des Etalons, à une parade mal assurée (38e).
Dominer n’est pas gagner, on l’a déjà vu avec ces Pharaons, mais le Burkina Faso confisque le ballon à son adversaire et l’oblige à défendre bas. La mi-temps intervient sur ce score nul (0-0) à la déception d’un public peu nombreux mais quasi intégralement en faveur des Etalons.
En seconde période, le Burkina Faso poursuit son entreprise de démolition de la défense adverse, mais El-Hadary est souvent à la parade comme à la 49e sur un coup franc de Razack Traoré.
Comme souvent depuis le début du tournoi, les Pharaons vont ouvrir la marque au plus fort de la domination adverse. C’est Mohamed Salah, d’une superbe frappe dans la lucarne de Koffi, qui fait taire un stade tout entier acquis aux Etalons (65e).
Etourdis mais pas touchés, ces derniers continuent de jouer de l’avant. Sur une nouvelle action collective, Aristide Bancé égalise d’une reprise au second poteau (73e). Le sursaut a été immédiat et le but mérité.
Le dernier quart d’heure sera burkinabè et El-Hadary, toujours lui, sauve dans le temps additionnel une tentative de ballon lobé de Banou Diawara, le joueur de Smouha Alexandrie. Prolongation. Rien ne sortira de ces trente minutes de jeu supplémentaires, dominées par des Etalons exténués mais solidaires. En face, l’Egypte plie mais ne rompt pas.
Les tirs au but vont décider du premier finaliste et à ce petit jeu, le gardien Koffi fait figure d’expert. Il arrête la tentative de Saïd, et longtemps les Etalons vont mener au score. Jusqu’à 3-2. Koffi décide de jouer les tireurs et El-Hadary sort le grand jeu. 3-3 ! Dans la foulée, Warda transforme la dernière tentative des Pharaons. Bertrand Traoré bute sur le gardien égyptien ! Les Pharaons se qualifient pour leur 13e finale, sept ans après. Les regrets sont burkinabè. L’équipe la plus joueuse est sortie.
FOOT EXPRESS à Libreville
LA FEUILLE DE MATCH
BURKINA FASO – EGYPTE : 1 – 1, 4 tab à 3 (0-0). 19422 spectateurs. Arbitre : M. Diedhiou (SEN). Buts : Bancé (73e) pour le Burkina Faso ; Mohamed Salah (65e) pour l’Egypte.
Avertissements : B. Traoré (86e) pour le Burkina Faso ; Fathi (41e), Kahraba (54e) pour l’Egypte.
BURKINA FASO : Hervé Koffi – Steeve Yago, Issoufou Dayo, Bakary Koné, Yacouba Coulibaly – Abdoul Razack Traoré (Banou Diawara, 80e), Blati Touré, Charles Kaboré – Bertrand Traoré, Aristide Bancé (Alain Traoré, 102e), Préjuce Nakoulma. Entr.: Paulo Duarte.
EGYPTE : Essam El-Hadary – Ahmed El-Mohamady (Omar Gaber, 106e), Aly Gabr, Ahmed Hegazy, Ahmed Fathi – Tarek Hamed, Abdallah Saïd, Ibrahim Salah – Mohamed Salah, Mohamed Kahraba (Amr Warda, 74e), Mohamed Hassan Trezeguet (Ramadan Sobhi, 85e). Entr.: Hector Cuper.