
Nice: Seri au Barça? “Un rêve brisé”
Son transfert avorté au FC Barcelone est resté en travers de la gorge de Jean Michaël Seri. Et le milieu international ivoirien ne s’est pas montré tendre avec les dirigeants niçois.
Son transfert avorté au FC Barcelone est resté en travers de la gorge de Jean Michaël Seri. Et le milieu international ivoirien ne s’est pas montré tendre avec les dirigeants niçois.
“Je me voyais jouer au Camp Nou. Je me sens très mal. Mon rêve d’aller au Barça a été brisé. C’est terrible.” C’était quasiment fait: Jean Michaël Seri devait quitter l’OGC Nice et rejoindre le FC Barcelone. Mais l’affaire a capoté. Et le milieu ivoirien est resté à quai. Interrogé par El Mundo Deportivo, l’intéressé est remonté et il n’a pas hésité à dézinguer les dirigeants azuréens. “D’après ce que j’ai compris, mon départ de Nice n’a pas eu lieu pour des raisons financières. J’ai été étonné de voir l’opération s’effondrer de manière incompréhensible. Je suis allé dans les bureaux de Nice pour voir les dirigeants. J’ai explosé ! Les murs ont tremblé. Les dirigeants ne m’ont pas regardé dans les yeux. Ils m’ont promis une chose mais n’ont pas respecté leur parole”, a enragé Jean-Michaël Seri.
En cause? La gourmandise des Aiglons, qui ont refusé la dernière offre des Blaugranas, estimée autour de 40 millions d’euros, synonyme de bon de sortie pour l’Ivoirien. “À la fin de la réunion de plus d’une heure avec les dirigeants du FC Barcelone, ils ne m’ont rien dit au sujet de la progression des négociations. Je suis rentré chez moi heureux et le lendemain, j’ai entendu les nouvelles. J’étais étonné de voir que l’opération s’était effondrée de manière incompréhensible”, a-t-il expliqué.
Le tacle de Seri
Les dirigeants français auraient réclamé 10 millions de plus. De quoi faire capoter l’affaire. “Avant le match contre Naples (0-2, NDLR), j’ai hésité à jouer pour forcer mon transfert. Mais j’ai lutté pour mon club. J’ai tenté de faire abstraction de la présence du Barça dans les tribunes mais c’était très compliqué. Je ne pense pas que ce soit mon mauvais match qui a fait changer les dirigeants d’avis. Vous croyez qu’ils négocient aussi longtemps pour un joueur dont ils ne sont pas sûrs ? J’ai parlé le soir même avec les dirigeants du club catalan et il n’y avait pas de souci. Le lendemain, j’ai appris que cela ne se ferait pas.” Du côté du club niçois, on se défend en assurant que ce sont les Catalans qui ont fait marche arrière. Seri, lui, ne désespère pas. Mais il ne décolère pas non plus. “J’espère que les clubs arriveront à s’entendre. Mais je retiens aussi que la Roma a fait plusieurs offres intéressantes pour moi et que Monchi a rompu les négociations avec Nice car il n’en pouvait plus”, assure-t-il. “Je veux penser qu’il existe encore des options. Que les deux clubs parlent à nouveau et trouvent un accord.”
par Ali MAKHAN