
Zambo Anguissa, le Lion sort ses griffes
Monstrueux, le milieu de terrain camerounais de l’OM a livré un match de guerrier face au PSG dans un Classique électrique. Comme d’habitude.
Monstrueux, le milieu de terrain camerounais de l’OM a livré un match de guerrier face au PSG dans un Classique électrique. Comme d’habitude.
« On dirait Vieira, il est partout », « Ca va devenir un monstre », « Il a bouffé une équipe à 700 millions »… sur les réseaux sociaux, les supporters de l’OM n’y sont pas allés de main morte quand il s’agit d’évoquer la prestation de André-Franck Zambo Anguissa face au PSG (2-2).
Même La Provence y est allée de ses louanges en titrant « C’était Rambo Anguissa ». Un jeu de mots bien senti tant le Camerounais aura étalé ses valeurs de guerrier face au milieu parisien. « Un véritable soldat », ajoute le quotidien local. Une performance XXL pour le Lion Indomptable, préféré à Sanson dans l’entrejeu. Par son impact et son envie de tous les instants, l’ancien du Coton Sport a fait le travail qu’on lui avait demandé : enrayer le jeu parisien.
En progrès
A son arrivée sur la Canebière, sur la pointe des pieds, en 2015, personne ne l’aurait vu tenir tête à des joueurs du calibre d’Adrien Rabiot, Marco Verratti ou Thiago Motta. Raté. S’il est en retard sur l’égalisation de Neymar, Zambo Anguissa s’est vite rattrapé, confirmant tout le bien que les supporters pensent de lui.
Il n’a certes pas marqué en 10 matches de Ligue 1 cette saison (7 titularisations) mais ce n’est pas vraiment ce que son entraîneur Rudi Garcia lui demande. A 21 ans, Zambo Anguissa est en train d’arriver à maturité : son apport ne se mesure pas à des simples lignes de statistiques. Son abattage autant que sa présence dans les duels sont importants et le voilà qui progresse aux côtés de l’expérimenté Luiz Gustavo. « Quand tu joues avec un tel joueur, tu ne prends que du plaisir, même dans la souffrance », a récemment assuré l’intéressé. « Il te facilite la tâche, que ce soit offensivement ou défensivement. C’est un mec qu’on a envie d’avoir à ses côtés car on progresse. »
par Ali MAKHAN