
Benoit Costil : « Il faut juste assumer»
Coupable sur le 2e but concédé face à Monaco, Benoît Costil s’est confié au micro d’Olivier Schwob avant ses retrouvailles avec le Stade Rennais.
Coupable sur le 2e but concédé face à Monaco, Benoît Costil s’est confié au micro d’Olivier Schwob avant ses retrouvailles avec le Stade Rennais.
Benoît, qu’est-ce qui t’a gêné ou surpris sur le deuxième but face à Monaco?
Il n’y a rien qui me surprend, rien du tout. Il faut juste assumer, se dire que c’est un but évitable, que j’aurais dû ne pas le prendre… mais il a été pris. Vous voyez, vous avez beau faire un bon match et sur une situation, la moindre erreur ne pardonne pas. Parfois on peut être sauvé, parfois on peut être tremblé là ce n’est pas le cas, je le paie cash. Je l’assume pleinement mais croyez-moi ça ne me fait pas plaisir.
Tu avais fait de beaux arrêts en première mi-temps. Le premier but t’avait-il déjà mis un coup sur la tête ?
Non vous savez, après le premier but il restait du temps encore donc on en avait pour revenir. C’est le deuxième but qui fait mal. À 2-0 c’est compliqué face à cette équipe là et c’est ça qui est embêtant.
Vous assumez le deuxième but mais vous avez pris 11 buts sur les 6 derniers matchs (avec 6 buts pris à Paris), c’est peut-être un souci de collectif, de défense qui part du milieu…
Non c’est un tout… Tout le monde a sa part de responsabilité. Vous savez, quand vous prenez pas mal de buts ces derniers temps forcément, c’est le gardien ou la défense qui trinque. Au bout d’un moment on connait le milieu donc on n’est pas surpris. On marque des buts collectivement, on prend des buts collectivement donc il faut qu’on progresse collectivement tous ensemble, l’objectif il est là. Comme je l’ai dit tout à l’heure on va passer une soirée difficile, un week-end compliqué, mais dès lundi il faut passer à autre chose, il n’y a pas le choix.
Le prochain match c’est contre Rennes, un match un peu particulier pour toi. C’est une équipe blessée qui revient petit à petit…
En ce qui concerne mon cas personnel, très sincèrement, il est complètement secondaire. Ce qui compte c’est que l’on reparte de l’avant et que l’on mette tout en œuvre pour aller gagner à Rennes. C’est un match quand même très difficile, tout comme les 38 journées de championnat sont difficiles quelque soit l’adversaire.
Le Président Martin affirme qu’il n’y a pas de crise à Bordeaux, tes coéquipiers de même. Ce n’est pas vraiment une crise de résultats mais une crise de confiance ?
Les crises c’est un terme un peu…
Ce sont des grands mots ?
Oui, ce sont des grandes phrases où parfois on aime bien semer la zizanie en disant qu’il y a crise mais en interne, je ne vois pas où est la crise. En interne il y a de la déception, de la frustration, une volonté de mieux faire sur ces 3-4 derniers matchs. Ça sourit moins et il faut faire mieux, tout simplement.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB