
François Kamano : “Franchir la barre des dix buts”
Auteur de ses 6 et 7es but face à Nantes, François Kamano, en pleine bourre, ne s’arrête plus de marquer. L’attaquant des Girondins livre les secrets de sa réussite…
Auteur de ses 6 et 7es but face à Nantes, François Kamano, en pleine bourre, ne s’arrête plus de marquer. L’attaquant des Girondins livre les secrets de sa réussite…
François, Bordeaux a fait une entame de match exceptionnelle…
C’était ce que l’on avait mis en place, à savoir pousser d’entrée. Puis, on a marqué deux fois dans les dix premières minutes. On a essayé de continuer le pressing, on a marqué le deuxième et, en mettant le troisième, on s’est mis à l’abri de tout danger. Ensuite, on a géré le match en gardant le ballon.
Tu as expliqué à Yann Karamoh comment il fallait marquer des buts ? Puisqu’il a réalisé une « Kamano »…
(Rires) Non, non… Il a des qualités pour et cela s’est vu sur l’enchaînement. Après, franchement, il a fait un gros match, avec toute l’équipe derrière.
Sur le penalty, il y a eu une discussion à trois ; tu as pris la décision de le titrer, malgré un échec jeudi en Europa League ?
Oui, malgré ceci, il fallait se sortir le doute de la tête… Alors certes, je l’avais manqué, mais là, j’ai repris la décision de tirer et c’est parti au fond ! Maintenant, je suis content.
Bordeaux revient et regarde désormais vers le haut du classement ?
On est de retour, petit à petit, comme on l’avait dit dès le début… On enchaîne les matches mais, aujourd’hui, c’était important parce qu’en plus, c’était un derby qu’il fallait impérativement gagner. Qui plus est après la défaite de mercredi (en C3, NDLR)… On le devait, devant les supporters et pour se remettre en confiance.
Raconte-nous le premier but que tu marques…
J’ai vu que le goal avait anticipé et, dès que je fais ma deuxième touche de balle, j’ai cherché à cacher ma frappe ; il pensait que j’allais la mettre au second poteau et j’ai croisé mon tir ! Je crois que ça l’a un peu surpris.
Penses-tu pouvoir marquer encore beaucoup de buts ?
Je dois pouvoir marquer plus, oui. Ce sera la continuité du travail que je fais à l’entraînement, sachant qu’il faudra essayer de franchir le palier des dix buts en championnat. J’ai les opportunités et ça va venir.
Être meilleur buteur de Ligue 1, à égalité de buts avec Neymar et Jonathan Bamba, et devant Edinson Cavani, ça représente quoi, pour toi ?
Ça représente beaucoup de choses, parce que me retrouver avec le même nombre de buts que ces joueurs-là, c’est énorme ! Là, je suis content de ce que je fais, mais il y a tout un groupe qui me pousse et qui tente de me mettre à l’aise sur le terrain. Ensuite, j’essaie de faire au mieux, mais ça démontre surtout que je suis en progression.
Vu ta régularité depuis le début de la saison, as-tu l’impression d’être inarrêtable ?
Depuis que j’ai débuté en Ligue 1 et, avec les sélections, j’avais du mal à commencer les préparations d’avant-saison. Je manquais les stages… Mais là, j’ai repris avec tout le groupe et ça s’est très bien passé. Et maintenant, ça se voit physiquement. Ça fait du bien d’enchaîner les matches et ça paye.
Comment vas-tu aborder la semaine de trêve qui arrive ?
Là, je pars en sélection, avec laquelle je vais jouer face au Rwanda, en double confrontation… »
Propos recueillis par Laurent BRUN, au Matmut Atlantique de Bordeaux.