
D1 F : les Montpelliéraines ratent le coche
Tenues en échec par Guingamp (1-1), les joueuses de Frédéric Mendy n’ont pas su profiter de ce match en retard pour intégrer le podium. Dommage, avant d’aller défier le PSG.
Tenues en échec par Guingamp (1-1), les joueuses de Frédéric Mendy n’ont pas su profiter de ce match en retard pour intégrer le podium. Dommage, avant d’aller défier le PSG.
Une histoire de penalties
Dans un match pauvre en occasions de part et d’autre, le remède pour les deux équipes a été ces deux penalty sifflés. En première mi-temps c’est sur un débordement de Mondesir que le club montpelliérain se procure le premier penalty (30ème minute) qui sera transformé par Valérie Gauvin. C’est en début de seconde période (54ème minute) que les Guingampaises recollent au score grâce à Désire Oparanozie qui se charge de le transformer.
La joueuse du match
Sakina Karchaoui, la joueuse de 23ans, malgré le résultat, a ébloui la rencontre de tout son talent. Très à l’aise techniquement sur le plan offensif mais aussi défensif, elle a multiplié les aller-retours sur son couloir gauche. Les ailières guingampaises Faustine Robert ou même Fleury n’ont pas su trouver la solution face à l’internationale française très solide défensivement. En seconde période, après l’égalisation de l’EAG, Mendy a changé son dispositif et a fait passer Karchaoui ailière pour apporter un plus technique à son équipe. Mais ces 20 minutes n’auront pas suffi pour reprendre l’avantage.
Le podium inaccessible ?
Les Montpelliéraines ont loupé le coche. Avec ce match en retard, les filles de Mendy auraient pu prendre la 3ème position du classement et dépasser Bordeaux. Avec ce point du nul, elles conservent leur 4ème place. Un match qui laisse des regrets avec des loupés en première période (têtes de Gauvin au-dessus 21e, 34e).
Pour Frédéric Mendy “pour pouvoir jouer quelque chose à Paris” il fallait battre Guingamp. Avec ce nul, les joueuses du MHSC n’aborderont pas le déplacement parisien la semaine prochaine dans les meilleures conditions. Dommage, l’occasion était belle d’arriver en toute confiance dans la capitale…
Par Océane DE MATTOS, Louis MANIEZ, Valentin RAMADIER et Isadora DE BELEN