
Jean-Louis Gasset : « Remettre ce grand club à un endroit meilleur »
Ravi de revenir dans un club qui lui tient à cœur, Jean-Louis Gasset est conscient des difficultés qui l’attendent en Gironde mais veut réaliser de belles choses, dans le temps.
Ravi de revenir dans un club qui lui tient à cœur, Jean-Louis Gasset est conscient des difficultés qui l’attendent en Gironde mais veut réaliser de belles choses, dans le temps.
Jean-Louis, comment se passe votre retour ici ?
J’ai retrouvé pas mal de personnes que je connaissais dix ans auparavant. J’ai trouvé de meilleures structures. J’ai découvert un effectif que je ne connaissais pas. On a fait une semaine d’observation en stage, mais malheureusement on n’a pas pu vérifier si le travail d’une semaine avait été capté.
Qu’est-ce qui vous a décidé à revenir aux Girondins de Bordeaux ?
Rien ne s’est passé comme prévu. Quand j’ai arrêté Saint-Etienne, j’étais fatigué et je pensais que j’allais finir chez moi, à Montpellier, dans un rôle sans pression. Avec Laurent (Nicollin), on était contents de reconstituer le duo de nos papas. Et à un moment donné, je n’ai pas eu le bon feeling pour signer. Je l’ai dit à Laurent. Et j’ai pris une année sabbatique, j’en ai profité pour voyager, ce que je n’avais jamais fait, sauf avec le foot. Ensuite, j’ai eu plusieurs opportunités dans d’autres domaines. Je n’étais pas pris par le temps de donner une réponse à qui que soit. J’ai patienté en famille avec les petits-enfants (…) Et un jour Frédéric m’a appelé pour me dire : es-tu toujours d’accord pour le faire ? J’ai pris ma voiture et je suis venu.
A quand remontait le premier contact à votre avis ?
Le premier coup de fil vers la fin juin, il me semble. Il me disait que j’avais le profil pour le club. J’ai trouvé un effectif touché par les 6 semaines d’arrêt. L’effectif me paraît bon, après ça dépend des objectifs qu’on me donne. L’idée est de remettre ce grand club à un endroit un peu meilleur.
Un mot sur l’enveloppe du recrutement…
C’est Alain Roche qui m’a donné l’enveloppe. Dedans il y avait la clé de…ma chambre d’hôtel (il rigole)…
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, au Haillan