
Valentin Vada : « Une victoire pour le coach »
Hier soir, Valentin Vada avait retrouvé une place de titulaire perdue depuis la défaite à Rennes (1-0), à un poste préférentiel pour lui, qui plus est. L’Argentin s’est régalé et nous avec.
Hier soir, Valentin Vada avait retrouvé une place de titulaire perdue depuis la défaite à Rennes (1-0), à un poste préférentiel pour lui, qui plus est. L’Argentin s’est régalé et nous avec.
Après une victoire comme celle-ci, qu’est-ce qui prime, le soulagement ?
Oui… On avait à cœur de faire une grand match et on l’a fait. Collectivement, on a été fort, on a fait les efforts ensemble, on a été présents dans les duels et ça a payé. On a aussi pris du plaisir, on en a donné. On avait besoin d’une victoire, pour nous, pour les supporters, pour le staff, pour le coach. Si les trois points sont le plus important, le faire avec la manière, c’est encore mieux.
Plusieurs joueurs ont dédié cette victoire au coach, pourquoi ?
À la causerie, le coach nous a parlé de notre famille, de notre petit village, où tout le monde nous soutient. (Ému) Voilà, à chaque fois, il nous parle du fond du cœur et cette causerie nous a touché fort, on avait la rage pour faire un bon match et on l’a fait. Personnellement, avec le coach, j’ai une relation humaine. Il est très proche de nous, essaie de nous guider. Parfois, c’est dur, quand on ne joue pas mais il nous défend toujours. Il méritait aussi qu’on fasse un gros match, pour lui, pour le staff. On a vraiment un bon groupe, les joueurs, le staff, le staff médical et tous, on méritait cette victoire.
Le premier but vient très tôt, il vous a libéré ?
Oui, c’est exactement ça. Alex (Mendy) met un but extraordinaire, comme Malcom après d’ailleurs !les trois buts sont tous très beaux. On a fait le match qu’il fallait faire, avec du jeu, de l’envie… Il faut continuer comme ça et enchaîner vendredi à Dijon.
Le changement tactique opéré par le coach t’a permis de jouer un peu plus haut…
(Il coupe) ah oui, c’est un poste qui me plait beaucoup, c’est celui où j’ai fait toute ma formation. Quand le coach me l’a annoncé, j’étais ravi, secrètement j’attendais ce moment et aujourd’hui, j’ai pris beaucoup de plaisir et je pense que ça s’est vu sur le terrain ! Bien sûr, je joue où le coach me dit, s’il faut être latéral, je joue latéral mais c’est sûr que ce poste de 10 est celui que je préfère. Surtout que le coach m’a laissé libre dans les consignes.
On a vu une bonne entente entre vous, Malcom et Jonathan Cafu…
Oui, la relation est naturelle, comme avec tous les joueurs sud-américains. On se comprend bien, on est potes en dehors du terrain et ça s’est vu. J’ai trouvé Jonathan très bon, je suis content, il a saisi la chance que le coach lui a donnée et j’espère qu’il va confirmer.
Vous avez douté, ces dernières semaines ?
Du doute, je ne sais pas, mais on avait besoin de victoires. Il y avait une pression positive, c’est que le coach nous a dit avant le match. Pour moi, ça a été dur car je ne jouai pas beaucoup, je m’en doutais. Je n’étais pas content car je n’aime pas ne pas jouer mais je ne peux rien faire. Quand l’équipe tourne, il faut accepter.
Quand ça joue comme ce soir, qu’est-ce qu’on ressent ?
C’est vrai que quand un match tourne bien, comme celui-là, on s’en rend compte tout de suite sur le terrain et c’est super à vivre. On prend du plaisir à se faire des passes, à multiplier les enchaînements, ça ressemble à un match parfait. Maintenant, il ne faudra pas se contenter de ça et aller chercher la victoire à Dijon.
Propos recueillis par Lawrence LEENHARDT.