
Benjamin Moukandjo : “Je suis fier de mon équipe”
Capitaine buteur du Cameroun, Benjamin Moukandjo apprécie le renouvellement au sein des Lions indomptables, capables, selon lui, d’être au rendez-vous de cette 31e CAN.
Capitaine buteur du Cameroun, Benjamin Moukandjo apprécie le renouvellement au sein des Lions indomptables, capables, selon lui, d’être au rendez-vous de cette 31e CAN.
Benjamin, sur votre premier match, vous avez su ouvrir le score avant de vous faire rejoindre par le Burkina Faso (1-1). Êtes-vous satisfaits chez les Lions de ce résultat ?
Nous ne sommes pas satisfaits. On mène au score et on rate plusieurs fois la balle du K-O. Dans ce match, il y a quand même des motifs de satisfaction. On est une équipe jeune et en reconstruction. Maintenant, on va travailler sur notre efficacité et essayer de tuer les matches dès qu’on pourra le faire. On ne va pas baisser la tête.
Il y a un vrai renouvellement chez les Lions avec beaucoup de jeunes. Es-tu fier de porter le brassard de cette nouvelle génération ?
Je suis fier de mon équipe et des 23 que nous sommes. Samedii, on a montré qu’on avait des valeurs. Bien évidemment, on peut toujours faire plus, mais il y a une équipe qui est là. Il y a 23 mecs qui ont envie de faire quelque chose. C’est pour ça qu’on est un peu déçus de ce résultat. On voulait vraiment gagner ce match pour éventuellement déjà penser aux quarts de finales. Tout est possible.
Votre prochain rendez-vous, c’est contre la Guinée-Bissau. Ils ont fait un gros match contre le Gabon (1-1). Est-ce que ça peut être l’équipe surprise ?
Je l’avais dit qu’il fallait se méfier de toutes ces équipes. Les nations qui se sont qualifiées pour ce tournoi méritent le respect. Il ne faut pas les craindre mais les respecter. Le match ne se gagne pas en conférence de presse mais sur le terrain.
Le coach a fait des choix forts en mettant des cadres sur le banc (Nkoulou notamment). Comment cela est-il vécu au sein du groupe ?
Tout le monde est mobilisé. Il faut respecter les choix du coach, c’est la vie d’un groupe. Une fois que l’on fait appel à un garçon, il faut qu’il se donne et qu’il se batte pour la nation. C’est ce qui est arrivé samedi. Tant qu’on est soudés et unis, rien ne peut nous arriver.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Libreville.