
Ligue des champions, un nouveau tableau ?
Cette semaine restera dans les mémoires du foot européen, avec les éliminations du Real Madrid et du PSG notamment…
Cette semaine restera dans les mémoires du foot européen, avec les éliminations du Real Madrid et du PSG notamment…
En recevant l’Ajax Amsterdam à Bernabeu, le Real Madrid avait la faveur du retour à domicile pour jouer un huitième de finale qui aurait dû être une simple formalité. Les Galactiques n’étant plus sortis à ce stade de la compétition depuis une certaine confrontation en 2009 contre l’Olympique Lyonnais. Balayés par la jeunesse ajaxienne (4-1), les coéquipiers de Benzema ont vécu un véritable cauchemar.
Le lendemain c’est un nouveau tremblement de terre qui a secoué l’Europe, mais surtout la France, avec le PSG qui, contre une équipe bis et presque junior de Manchester United, a écrit…l’impensable : une défaite à domicile 3-1, une remontada plus dure à digérer que celle d’il y a deux ans contre le Barca.
À la suite de ces résultats et des deux matchs à venir opposant la Juventus à L’Atlético et le Bayern à Liverpool -qui verront deux favoris sortir- on se demande si cette Ligue des champions ne sera pas celle des surprises.
En effet sur les 8 équipes qui s’affronteront en quarts de finale, on compte pour l’instant quatre clubs : L’Ajax, Tottenham, le FC Porto et Manchester United. Des équipes qu’on peut assimiler à des équipes de « seconde zone ». Car, malgré leur palmarès, elles n’ont plus accédé au carré final depuis 2011 et la finale disputée par Manchester contre Barcelone.
Cette Ligue des champions 2019 souffle donc un vent de fraîcheur, avec des ajouts comme la VAR et de nouvelles règles menées par l’UEFA qui font débat. Elle fait aussi ressurgir voire renaître des anciens clubs de légende comme l’Ajax, qui a proposé un niveau de jeu étincelant contre le Real de Madrid. A demain qui sait, encore bien des surprises et bien du suspens, qui nourriront l’histoire de la coupe aux grandes oreilles. Avec, côté tribunes, chez les supporters d’immenses joies ou de profondes colères…
Par Théophile COLLE