
En direct de Rio : A Fond ou presque derrière les p’tits Suisses
Nous avons vécu Argentine-Suisse en VO, au bord du Lagon de Rio, juste derrière le quartier d’Ipanema. Immersion.
Nous avons vécu Argentine-Suisse en VO, au bord du Lagon de Rio, juste derrière le quartier d’Ipanema. Immersion.
A l’image de la carte proposée en brésilien mais à base de produits locaux (Rösti, raclette..), l’affiche de ce 1er juillet était alléchante : la grande Argentine de Messi « reçevait » la petite Suisse de Shaqiri.
Petits chalets, vrais skis et cloches tintinabulantes, le décor est planté sur les bords du lagon de Rio et s’il ne faisait pas 30°C on pourrait se croire au Tyrol. Un relief que Karin, Jörg et Rafaël connaissent bien même si, eux, ils viennent de « Bâle ».
« On est là en vacances, précise le filston Rafaël, 17 ans, qui mesure sa chance au moment d’énumérer tous les matches qu’il a déjà vus. On était à Salvador pour France-Suisse et on a pris un carton (sourire). Ensuite on a vu la France contre l’Equateur au Maracana et vendredi on retourne dans le temple du football pour un quart de finale qui promet : France-Allemagne. »
Installés au mileu de la marée rouge, ses parents sont à ses côtés, grimés aux couleurs de la Nati. La Suisse fait mieux que de la résistance face à l’Argentine de Messi, mais il n’y a pas non plus de quoi s’enflammer.
A la mi-temps, Rafaêl est confiant et croit que l’état de grâce du gardien suisse Benaglio peut sauver la Suisse. Il faut dire que le portier helvète est bien le seul à procurer des émotions aux supporters suisses qui sont un bon millier quand même. Malgré une bonne tenue (vestimentaire aussi) la Suisse craque sur la fin et ce but de Di Maria plombe « l’ambiance » toute feutrée de la Baixo Suiça (la maison suisse). Très fair play, l’assistance se lève pour applaudir des deux mains l’exploit de son équipe. Il est vrai, la Suisse n’a pris qu’un but. Et Messi n’a même pas marqué…
Par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Rio de Janeiro, au Brésil