
Cédric Carrasso : “Le synthétique, c’est catastrophique !”
Rentré de son périple en Russie, Cédric Carrasso redoute la pelouse synthétique du Moustoir, sur laquelle il jouera face à Lorient, dimanche (17h00).
Rentré de son périple en Russie, Cédric Carrasso redoute la pelouse synthétique du Moustoir, sur laquelle il jouera face à Lorient, dimanche (17h00).
Cédric, après un périple comme celui effectué à Kazan (0-0), ressent-on la fatigue ?
On peut effectivement la ressentir, mais c’est juste qu’il faut prendre le problème à l’envers : il faut se projeter sur le match suivant et adapter son repos de cette façon-là. Disons que le premier jour, c’est ce que j’appelle « adapter le confort » – car moi, je ne dors pas dans les avions –, parce que le lendemain matin, c’est compliqué de rester éveillé toute la journée. Donc, il faut surtout faire un bon décrassage, de bons soins avec, le plus important : la nuit ! Parce qu’avec la répétition des matches en peu de temps, et celui à jouer à Lorient, sur synthétique, à 17h00, on peut sentir une fatigue réelle. Il faudra arriver mentalement à s’approprier ça.
Lorient est souvent un adversaire coriace à jouer, pour les Girondins ?
On sait que ça va être difficile, notamment par rapport à tous ces points-là, mais c’est là qu’il faudra compter sur la fraîcheur mentale des plus expérimentés, ou sur celle des quelques joueurs qui sont restés à Bordeaux. Et il faut prendre tout ce qu’il y a de positif, pour faire un bon résultat. Après, Lorient est une très bonne équipe, qui a réalisé de belles séries, et qui a du répondant. Mais c’est plus par rapport à l’enchaînement des matches et du contexte, que ce n’est pas un terrain arrangeant. Sinon, le principal danger, ce sera Lorient… ou nous…
De fait, jouer sur terrain synthétique est-il un handicap ?
Je n’ai rien contre… en temps normal, mais là, et depuis que je me suis blessé à la cheville (1e journée, face à Reims, 1-2, NDLR), même si je ne ressens pas grand-chose durant les matches, il y a toujours quelques petits trucs qui sont dérangeants sur certaines actions ; disons que les douleurs sur synthétique ressortent, et que les appuis ne sont pas les mêmes. Je trouve ça catastrophique pour les joueurs… C’est traumatisant, tout est différent… Disons que ce n’est pas le match rêvé au niveau de la surface…
Propos recueillis par Laurent BRUN, au Haillan
crédit photo : @StephanieQuebre