
Jaroslav Plasil : “On est en état d’alerte !
À quelques heures d’un déplacement en Corse où ils affronteront un GFC Ajaccio avant-dernier du classement, mais en regain de forme, les Girondins (13e) savent que leur marge d’erreur est ténue.
À quelques heures d’un déplacement en Corse où ils affronteront un GFC Ajaccio avant-dernier du classement, mais en regain de forme, les Girondins (13e) savent que leur marge d’erreur est ténue.
Jaroslav, face à Troyes (1-0/11e journée), vous l’avez emporté, mais sans convaincre…
On s’en est plutôt bien sorti… C’est toujours difficile de ne retenir que les points, mais dans le contenu, ce n’est pas digne de nous. Mais j’espère que ce sera le commencement d’une série.
Le doute est-il présent dans les têtes ?
Quand on n’a pas assez de points, le doute est toujours là… Mais sur le terrain, on doit faire le maximum, et surtout le faire ensemble, parce que je crois que c’est ce qui nous manque en ce moment.
La priorité, aujourd’hui, c’est quoi ?
La priorité, c’est de ne pas encaisser de buts, et d’en marquer au moins un pour gagner des matches ; c’est comme ça que l’on va s’en sortir ! Tout le monde doit se rendre compte qu’on peut tous attaquer, mais qu’on doit aussi tous défendre…
Justement, il semblerait que le bloc-équipe soit stigmatisé…
Pour l’instant, on voit bien qu’on n’évolue pas en bloc… On est parfois coupé en deux, ce qui permet à l’adversaire de nous mettre en difficulté. On a vu, au cours des matches précédents que lorsqu’on commet une petite faute de concentration, on la paie cash. Mais ce ne sont pas que les défenseurs ou les milieux qui sont concernés : c’est tout le monde ! On ne va pas pointer du doigt quelqu’un, parce que ce n’est pas le but… Le tout, c’est de se reprendre collectivement, et de faire des efforts pour les coéquipiers. Pour moi, dans le football, c’est primordial.
Les efforts, tu as dû en fournir beaucoup depuis le début de la saison, avec notamment une préparation tronquée…
La préparation, c’est toujours compliqué à rattraper… mais je dois gérer cela. Et, forcément, quand on est coupé en deux, on doit fournir beaucoup plus d’efforts que d’habitude. Face à Troyes, il y avait de la fatigue… et comme je n’arrive pas à calculer lors d’un match… c’est encore plus difficile. Mais comme un effort, pour moi, c’est un effort, si je pense qu’il faut le faire, ben je le fais !
Ajaccio, qui semble remonter la pente, ça sent le match piège ?
Ajaccio a battu Nice à domicile (3-1/11e journée, NDLR), qui restait sur une série de victoires… Et l’on sait très bien que quand on va en Corse, ce n’est jamais évident. Qui plus est face à un promu qui a besoin de points… tout autant que nous. Donc, ce sera une bataille !
Êtes-vous déjà en état d’alerte ?
Mais oui, complètement ! C’est toujours mieux de regarder vers l’avant, mais quand on est treizième, il ne faut pas non plus oublier de regarder derrière… Face à Troyes, ce n’était pas du tout facile, et leur jeu nous a mis en difficulté. Alors on sait très bien que face à ces équipes-là, ce n’est jamais évident… mais il nous faut des points. On fera donc en sorte de ramener quelque chose…
Propos recueillis par Laurent BRUN, au Haillan