
Paul Bernardoni : “Un match de guerriers”
Son adaptation, les critiques, les secrets d’un gardien de but et le match contre Reims samedi, Paul Bernardoni répond à toutes ces interrogations.
Son adaptation, les critiques, les secrets d’un gardien de but et le match contre Reims samedi, Paul Bernardoni répond à toutes ces interrogations.
Paul, samedi vous jouez Reims, une équipe qui lutte pour ne pas descendre comme Troyes, quel est, à ton avis, leur état d’esprit ?
Ca va être un match de guerriers, il y aura beaucoup d’engagement ! En plus ils seront à domicile donc ils auront à cœur de gagner. Ce sont toujours des équipes compliquées à jouer.
Est-ce que, pour toi, ce match est différent d’un match contre des équipes de haut de tableau ?
On s’attend tous à un match compliqué, Reims est une bonne équipe. Nous devrons être solide dans tous les compartiments du jeu samedi.
Quels sont les petits secrets d’un gardien avant le début d’un match ?
Ah j’en ai quelques uns oui ! En général c’est toujours un peu de musique avant le match mais aussi quelques petits rituels.
Comment s’est déroulée ton adaptation au sein des Girondins de Bordeaux ?
Je prends complètement mon pied chaque semaine, Bordeaux est un grand club et c’est sur que c’est un autre monde ici ! Après sur le terrain cela a été compliqué au début, j’ai encaissé beaucoup de buts mais après le match de Nice la confiance est un peu revenue ! Ne pas prendre de but fait du bien.
Justement quand on est jeune, qu’elles sont les répercussions des critiques ?
Les critiques ne sont pas fausses, je comprends que l’on puisse critiquer, au bout d’un moment j’ai arrêté de lire ce que l’on disait. Après il y a eu Nice c’est vrai, mais ça a fait du mal à mes parents ! De mon côté ça s’est relativement bien passé, je fais peu attention à ce que l’on dit sur moi.
Revenir à Reims samedi, le rival de votre ancien club, c’est un sentiment particulier ?
Oui c’est sur ! Quand j‘étais avec Troyes c’était le match de la saison, on pouvait tout perdre mais cette affiche il fallait absolument la gagner, même quand j’étais chez les jeunes.
Vous sentez une différence par rapport à votre ancien club dans les matchs ?
Oui à Troyes je faisais beaucoup plus d’interventions alors qu’ici beaucoup moins. Après le tout c’est de ne pas prendre de buts, à moi de m’adapter le plus rapidement possible pour faire des meilleures prestations.
Est-ce que la jeunesse du groupe t’a surpris à ton arrivée ?
Non, je ne m’y attendais pas mais c’est un groupe de qualité, il ne faut pas regarder l’âge dans une équipe mais son potentiel. Nous avons des joueurs d’expérience comme Plasil, Chantôme ou encore Sané qui m’apporte énormément que ce soit sur ou en dehors du terrain. Par exemple Sertic qui est blessé me parle et m’aide régulièrement. En les côtoyant je gagne en maturité. Ce sont des leaders dans le vestiaire.
Avec Franck Mantaux (entraîneur des gardiens) comment est votre relation à l’entrainement et juste avant les matchs ?
Franck m’apporte beaucoup de choses aux entrainements, je garde même quelques exercices que je faisais à Troyes. Il y a une très bonne entente entre nous deux.
Vous vous attendez à un accueil particulier à Reims ?
Oui c’est sur, je suis formé à Troyes donc forcément l’accueil sera particulier à Reims. Après j’adore rentrer sur un terrain et me faire huer, et je sais très bien que le public rémois va mal m’accueillir. Mes anciens coachs à Troyes m’ont d’ailleurs envoyé un message comme quoi j’aillais jouer dans leur jardin.
Propos recueillis par Tom LOUMAGNE, au Haillan