
Ulrich Ramé : “C’est une surprise”
Présenté à la presse aux côtés de Jean-Louis Triaud, Ulrich Ramé a distillé ses premières orientations avec beaucoup de prudence.
Présenté à la presse aux côtés de Jean-Louis Triaud, Ulrich Ramé a distillé ses premières orientations avec beaucoup de prudence.
Ulrich, comment as-tu trouvé les joueurs ce matin ? Quel a été leur accueil ? Tu les as sentis soulagés ?
Je les ai trouvés investis. La réponse, elle se donnera sur le terrain. (…) Tous les joueurs ont été touchés par les décisions qui ont été prises. Il y a eu des interrogations ce matin à 10 heures. Elles vont disparaître…
Quelles vont être tes orientations pour l’avenir ?
Investissement, cohésion, performance, travail. Je me focalise sur la semaine pour uniquement travailler dans cette optique de victoire face à Bastia dimanche.
Tu as fréquenté des joueurs comme Plasil, Jussie, Sertic. Ça ne te pose pas de problème ?
Non, ça ne me pose pas de soucis.
Tu as été capitaine des Girondins de Bordeaux. Il y a cette saison un flou au sein du club puisque 10 joueurs ont porté le brassard. Tu vas avoir besoin de relais, de cadres dans le vestiaire sur le terrain. As-tu déjà choisi ton capitaine ?
Le flou, il restera jusqu’à vendredi.
Paul Bernardoni est en difficulté, tu as été un grand gardien. Comment peux-tu l’aider ?
Je mets d’abord le collectif en avant. Individuellement, je ne parle d’aucun joueur.
N’y a-t-il pas un danger que dimanche les joueurs aient une grande pression ?
La pression fait partie de notre métier, l’endurance psychologique aussi.
L’idée c’est peut-être d’installer un peu plus de vie, de stabilité dans le groupe ?
Tout à fait et un peu plus de stabilité. La stabilité est importante pour aller dans un objectif.
Une autre solution peut-elle être de resserrer un groupe ?
C’est envisageable. Quel est-ton diagnostic sur le groupe ? Le diagnostic va s’effectuer cette semaine. On va travailler, on va échanger, on va communiquer. Tout va se passer sur le terrain. L’objectif c’est que tout le monde tire dans le même sens. La situation est aujourd’hui préoccupante.
Pourquoi avoir choisi Matthieu Chalmé et Pierre Espanol comme adjoints ?
Pour leur vécu, compétences, complémentarités.
Arriver à ce poste là, c’est une surprise pour toi ?
Oui effectivement, il y a 7 mois ce n’était pas d’actualité. La je suis là pour 8 matches. C’est la première fois que je suis sur un banc de touche. J’ai effectué des formations avec deux sortes de formation. C’est aussi pour me permettre de basculer dans ce sens là. Mais oui c’est complètement une surprise, née d’un concours de circonstances. Maintenant j’ai passé 20 ans ici, j’ai connu beaucoup de choses. ça m’a peut être poussé à redonner au club ce qu’il m’a donné.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, au Haillan