
Younousse Sankharé : “Match après match je monte en puissance”
Auteur de deux buts et deux passes décisives avec Bordeaux qu’il a rejoint en janvier, Younousse Sankharé s’installe tranquillement dans le onze girondin.
Auteur de deux buts et deux passes décisives avec Bordeaux qu’il a rejoint en janvier, Younousse Sankharé s’installe tranquillement dans le onze girondin.
Younousse, tu es un joueur qui devient important dans le schéma des Girondins et tu deviens en plus décisif puisque tu marques beaucoup de buts en ce moment. Comment vis tu-ça en ce moment ?
Bien ! Très bien !
Deux buts, deux passes décisives pour Bordeaux en Ligue 1 depuis janvier, tu ne t’intéresses toujours pas à tes statistiques ?
Pour moi ce n’est pas le plus important, je l’ai dit en conférence de presse : si j’ai la chance de marquer, je ne vais pas me gêner ! Mais pour moi ce n’est pas le plus important.
Mais en arrivant de Guingamp dans le projet de Bordeaux, tu avais des ambitions personnelles, est ce que cela dépasse tes espérances ?
Non cela ne dépasse pas mes espérances. Je fais ce que j’ai à faire, on verra ce que cela va donner en fin de saison. Match après match je monte en puissance, même si j’ai eu des mi-temps difficiles mais en tout cas, match après match, je me sens de mieux en mieux donc tant mieux pour moi.
C’est une fin de saison excitante que vous vivez. Dans ce mano à mano avec Marseille, l’idée est toujours de maintenir la pression sur eux ?
On ne maintient aucune pression, rien du tout, nous on fait nos matchs. On ne regarde pas les autres, on ne regarde que nous et on s’aperçoit que, match après match, on fait de bons résultats et on est solides donc on verra en fin de saison.
Que s’est-il passé à la mi-temps à Nantes. Le coach a-t-il haussé le ton dans le vestiaire ? On t’a senti mieux en seconde période…
Non le coach ne crie jamais, il trouve toujours les mots qu’il faut. Son discours a fait la différence, avec également une prise de conscience personnelle. Je pense aussi qu’en première mi-temps je n’étais pas au niveau. Jouer à 15h aussi, ce n’est pas facile, ça dérègle, il ne faut pas l’oublier. Peut être qu’il a fallu une mi-temps pour se mettre dedans, et en deuxième mi-temps c’était un peu mieux !
Le coach Blahic dit que le groupe a envie de monter dans ce train de tête, sans regarder les autres, que les joueurs se sentent concernés par cette dynamique…
Oui, chaque match on est concerné. Après c’est clair, on est bien au classement, on ne va pas regarder les autres, on va se focaliser sur nous, et faire les meilleurs résultats possibles jusqu’en fin de saison. Comme je le répète, c’est ça qui va faire en sorte que l’on sera bien en fin de saison.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Nantes
crédit photo : @olivierschwob