
Laure Boulleau : “Le Danemark, c’est costaud !”
Les Bleues seront favorites lundi soir lors de leur quart de finale de l’Euro 2013 face aux Danoises. Selon Laure Boulleau elles devront se méfier de cette équipe joueuse et s’appuyer sur leur premier
Les Bleues seront favorites lundi soir lors de leur quart de finale de l’Euro 2013 face aux Danoises. Selon Laure Boulleau elles devront se méfier de cette équipe joueuse et s’appuyer sur leur premier
En 2009 en Finlande, le chemin de l’équipe de France s’était arrêté en quart de finale face aux Pays-Bas (0-0, 5-4 t.a.b.). Quatre ans plus tard, le statut des joueuses de Bruno Bini est tout autre. Elles seront favorites lundi soir face au Danemark. Elles pourront compter sur les montées multivitaminées de leur latérale gauche, Laure Boulleau. Touchée à l’épaule lors de l’échauffement avant le match face à l’Angleterre (3-0), la Parisienne est de nouveau sur pied. “Plus de peur que de mal, même si j’ai encore une petite douleur. Ce n’est rien de bien méchant. J’ai fait beaucoup de soins”, nous a confié la numéro 3 des Bleues.
Laure, le turnover effectué par Bruno Bini face à l’Angleterre (3-0) jeudi vous a-t-il permis de vous régénérer (la Parisienne a été remplacée par Jessica Houara) ?
Oui mais on avait à cœur de faire un bon match malgré la mise au repos de certaines joueuses. On voulait démontrer que l’équipe restait compétitive malgré tout. C’était un message important adressés aux autres équipes. Cela a permis d’effectuer un bon turnover et ça ne s’est pas ressenti sur notre jeu.
Vous êtes la seule équipe à avoir réalisé un carton plein lors de la phase de poules…
C’est bon pour le capital confiance et pour garder notre dynamique de victoire. C’est toujours important dans une compétition comme l’Euro.
Les autres résultats ont placé la Suède et l’Allemagne, les deux autres équipes favorites comme vous, dans la partie haute du tableau final. Vous ne les rencontrerez pas avant une éventuelle finale…
Tout se passe bien et c’est ce qu’on s’est dit au début. On évite l’Allemagne mais on n’a pas non plus envie que tout le monde pense que ce sera plus facile ainsi. Ce ne sera pas le cas même si les Allemandes et les Suédoises ne seront pas sur notre chemin.
Avez-vous déjà observé votre adversaire des quarts de finale, le Danemark ?
C’est costaud ! On va faire le boulot et il faut gagner. Elles ont laissé une bonne impression lors de leur premier match face à la Suède (1-1). Elles possèdent un bon collectif, jouent avec beaucoup de passes courtes, beaucoup de mouvement et attaquent bien. C’est un peu un jeu à la française mais avec moins de folie. Une individualité à sortir ? Je dirais la numéro 8 (Julie Rydahl) et la 10 (Pernille Harder) qui ont été très en vue face à la Suède. Leurs latérales participent beaucoup au jeu.
Pour finir, racontez-nous la petite mésaventure de votre sortie au zoo samedi pendant laquelle vous êtes restées bloquées dans une cabine en raison d’une panne…
On est restées bloquées une heure environ. On n’a pas eu peur. On s’est tapé une bonne partie de rigolade mais heureusement, que nous ne sommes pas restées coincées plus longtemps. Cela restera dans les annales.