
Au cœur des FCGB Girls
Plongée au coeur d’un entrainement des Girondines de Bordeaux à J-4 de leur premier match au nouveau stade de Bordeaux.
Plongée au coeur d’un entrainement des Girondines de Bordeaux à J-4 de leur premier match au nouveau stade de Bordeaux.
Le Haillan, terrain synthétique du Château Bel-Air un mercredi soir de huitièmes de finale retour de Ligue des champions. Sur le terrain numéro 10, ça s’agite. Il est 19h30 et les filles de Théodore Genoux et Anthony Vigneron sont au rv, à l’heure pour débuter la séance et…braver le froid de cette fin d’hiver bordelais. Théodore Genoux déjà prêt depuis 20 bonnes minutes réunit son groupe en cercle pour un débrief sur le dernier match, l’entraînement à venir et la prochaine rencontre. Pas un bruit aux alentours, tout est calme près du terrain pendant que le coach explique à ses filles ce qu’il attend d’elles ce soir, à savoir bien se déplacer et être efficaces dans les transmissions afin de se trouver vite et mieux sur le terrain, et se procurer des occasions. Ce qui pour lui n’avait pas été le cas tout le temps lors des derniers matchs.
Après ce petit 1/4 d’heure de discours et d’encouragements les choses sérieuses commencent. Les Girondines commencent avec des petites courses à différents rythmes pour s’échauffer mais aussi pour se réchauffer. Les filles commencent alors un des premiers exercices concoctés par le coach, travail de précision des passes et de vision de jeu en petit périmètre. Un ballon pour deux et les Girondines doivent toujours être en mouvement et donner la balle à une joueuse démarquée en 2 touches. Pendant ce temps les gardiennes s’échauffent tranquillement à une dizaine de mètres de là.
15 minutes de cet exercice et le coach décide de passer au grand atelier du soir. Un parcours où après 3 passes les FCGB Girls doivent changer le jeu d’une transversale avant de conclure en centre frappe devant les gardiennes qui changent à chaque tentative.
Seuls les consignes et les cris d’encouragements du coach se font entendre dans le silence, le froid et l’obscurité de cet entraînement nocturne. Les joueuses se donnent à fond et certaines se montrent même légèrement agacées lorsqu’elles ne réussissent pas leur gestes. Les joueuses se trouvent bien et au final cet exercice est un succès.
Théodore Genoux semble satisfait du travail de ses filles et leur fait savoir en les félicitant après chaque bonne tentative.
C’est un entrainement compliqué en terme d’horaire et de température mais maîtrisé d’un point de vu technique des filles qui s’achève peu après 21h. Le sentiment du devoir accompli, les joueuses vont pouvoir retrouver les vestiaires et leur foyer et retrouver ainsi un peu de chaleur et de repos bien mérité.
Par Charles GIAMBIASI, au Haillan