
Abou Diaby : “On est conscient de notre situation”
De retour au premier plan, Abou Diaby savoure le fait de terminer les matches mais n’oublie pas que l’OM doit encore grappiller des points en Ligue 1 avant de penser au PSG.
De retour au premier plan, Abou Diaby savoure le fait de terminer les matches mais n’oublie pas que l’OM doit encore grappiller des points en Ligue 1 avant de penser au PSG.
Abou, est-ce que tu perçois le changement entre Michel et le nouveau tandem Passi-Boli ?
C’est tellement rapide, que je ne peux pas vous dire s’il y a eu des changements ou pas. Une chose est sûre, on est conscient de notre situation. Aujourd’hui, il nous faut absolument des points pour pouvoir se maintenir. ça passait par le match de Sochaux. Il fallait savoir gagner, ce qu’on a réussi à faire, pour aborder les autres matches.
Qu’est-ce qui a changé à ton avis par rapport aux derniers matches ?
On a eu des occasions, on les a mises (sourire).
Abou, à Sochaux, c’était ta deuxième titularisation. Comment tu t’es senti ?
Mieux que la première fois, c’est sûr. J’espère en vivre une troisième dimanche face à Nantes.
Abou, tu termines les matches en plus maintenant, c’est bien…
C’est clair. Il faut, il faut passer par là. ça fait tellement longtemps que je n’ai pas rejoué. Je suis très content d’avoir pu jouer un match complet. ça fait du bien de terminer les matches.
La qualité technique est là, mais, parfois, on a l’impression que le ballon t’échappe ou te brûle les pieds.. On se trompe ?
Oui, exactement. Je patauge un peu (il sourit). Je m’emmêle un peu les pinceaux, mais ça va venir.
C’était comment dans le vestiaire mercredi après la victoire à Sochaux ?
Il y avait de la joie, du soulagement. On avait besoin de ça. ça faisait longtemps que l’on n’avait pas gagné.
Qu’est-ce qu’il vous apporte Basile Boli ?
Son expérience. En terme de motivation, Basile c’est quelqu’un qui arrive à transmettre son énergie.
Il prend de la place dans le vestiaire non ?
(Rire) Un peu beaucoup même ! On a besoin de ça, on a besoin de quelqu’un comme lui.
Propos recueillis par Olivier SCHWOB, envoyé spécial à Sochaux