
Algérie : Rabah Madjer pour sortir les Fennecs du désert ?
L’ancien attaquant du FC Porto Rabah Madjer fait figure de favori pour succéder à l’Espagnol Lucas Alcaraz sur le banc de la sélection algérienne.
L’ancien attaquant du FC Porto Rabah Madjer fait figure de favori pour succéder à l’Espagnol Lucas Alcaraz sur le banc de la sélection algérienne.
Jamais deux sans trois ? Les médias locaux en sont sûrs : le prochain sélectionneur de l’Algérie se nomme Rabah Madjer, déjà passé par le banc des Fennecs entre 1993 et 1995 puis entre 2001 et 2002. Une légende, un héros local, pour sortir des Verts bien pâles et incapables de retrouver le niveau qui leur avait permis d’accrocher l’Allemagne lors de la Coupe du monde 2014.
L’intéressé a d’ailleurs confirmé des contacts avancés avec la Fédération. La FAF compte justement sur ses glorieux anciens pour remonter la pente puisque Rabah Saâdane, quatre fois sélectionneur entre 1984 et 2010, a récemment été intronisé au poste de DTN. Du vieux pour faire du neuf. Une tendance confirmée par le vice-président de la Fédération. « Effectivement, Rabah Madjer fait partie de techniciens susceptibles de diriger la barre technique de l’équipe nationale », a assuré le vice-président Bachir Ould Zmirli. « C’est un entraîneur capable de mener la sélection grâce à son vécu en tant que joueur puis entraîneur. Nous avons également songé aux services de Djamel Belmadi. Je pense qu’il est temps de privilégier la piste locale. »
Un bilan maigre
La presse algérienne fait même état de l’arrivée de Djamel Menad (79 sélections) et Meziane Ighil (13 sélections) aux postes d’adjoint de Madjer. Le Ballon d’Or africain 1987 a du pain sur la planche après une élimination précoce sur la route de la Coupe du monde 2018 et des tensions vivaces dans le camp des Fennecs.
Mais, par son expérience et son charisme, Madjer a l’envergure pour ramener l’Algérie de Mahrez, Brahim, Ghoulam et Feghouli sur le devant de la scène. Il devra cependant faire taire l’éternel débat entre joueurs locaux et professionnels bi-nationaux qui mine la sérénité de l’EN. Appelé à devenir le 58e sélectionneur algérien depuis Kader Firoud en 1963, Madjer aura surtout besoin de temps pour installer son plan de jeu, reconstruire le football algérien et améliorer son bilan, pour le moment bloqué à 28 mois, 18 matches et… 4 victoires.
Par Ali MAKHAN