
Landre, à la ReLens ?
Longtemps privé de terrain, Loick Landre veut aider le RC Lens dans son impossible mission de maintien en Ligue 1. Cela passe par une victoire à Bordeaux.
Longtemps privé de terrain, Loick Landre veut aider le RC Lens dans son impossible mission de maintien en Ligue 1. Cela passe par une victoire à Bordeaux.
22 novembre 2014, Lens perd 1-0 sur la pelouse de Lorient lors de la 14e journée de Ligue 1. Double sanction pour les Sang et Or avec l’expulsion de Loick Landre pour un tacle très dangereux sur Valentin Lavigne. L’international Espoirs écope de sept matches de suspension pour son geste et le club artésien s’enfonce dans la zone rouge. Une saison calvaire pour Landre qui avait connu les joies de la montée un an auparavant (lire son interview ici).
Formé au PSG, passé par Clermont Foot (2011-2012) puis le GFC Ajaccio (2012-2013), ce défenseur central était pourtant arrivé dans le Nord avec d’autres ambitions à l’été 2013. Landre voulait confirmer, s’imposer en Ligue 1 et profiter de la confiance témoignée par Antoine Kombouaré qui en avait fait l’une des priorités du recrutement du club artois.
Un jeune cadre de 22 ans, déjà 90 matches
En disputant 27 rencontres de championnat à seulement 20 ans, Landre avait relevé le challenge de la montée et su confirmer tous les espoirs placés en lui. D’abord placé sur le côté droit de la défense, Kombouaré l’avait repositionné dans l’axe, son poste de prédilection, pour pallier Yahia et Kantari lors de blessures et suspensions.
Un réajustement tactique payant pour le natif d’Aubervilliers, qui, aujourd’hui à 22 ans, totalise déjà près de 90 matches toutes compétitions confondues (Ligue 1, Ligue 2, Coupe de France, Coupe de la Ligue). Dimanche, c’est un nouveau stade que Loick Landre va découvrir : le stade Chaban Delmas, avec l’espoir de jouer un mauvais tour à une “vieille connaissance” : Willy Sagnol. Le coach qui lui a offert sa première sélection chez les Espoirs justement (le 5 septembre 2013), et qui, depuis, a changé de banc, pour s’installer l’été dernier sur celui des Girondins de Bordeaux.
Par Loic BOUILLOUD