
Girondins: Chamakh, l’improbable retour
Selon la presse anglaise, le Marocain Marouane Chamakh pourrait revenir à Bordeaux, six ans après avoir quitté le club girondin pour Arsenal.
Selon la presse anglaise, le Marocain Marouane Chamakh pourrait revenir à Bordeaux, six ans après avoir quitté le club girondin pour Arsenal.
Six ans qu’il n’a plus porté le maillot au scapulaire floqué du numéro 29. Six ans que Marouane Chamakh a quitté les bords de la Gironde pour ce “rêve devenu réalité”. Mais après six longues années loin des siens, six décevantes saisons outre-Manche, le Marocain pourrait bien rentrer au bercail, là où tout a débuté pour le natif de Tonneins, à 100 petits kilomètres de Bordeaux. Car ses années anglaises ont beau laisser un goût inachevé à l’attaquant, à 32 ans, il semble bien parti pour rentrer au pays.
C’est en tout cas ce que semble savoir le Daily Mail, qui évoque un retour aux sources pour ce longiline joueur qui a porté les couleurs girondines pendant une bonne dizaine d’années, du centre de formation (2000-2003) à l’équipe fanion et la Ligue 1 (2003-2010). Du côté de Bordeaux, on n’a pas oublié ses 79 buts, dont 13 en 2009 qui ont hissé les Marine et Blanc vers leur sixième titre de champions de France. Alors, certes, l’expérience en Premier League, d’Arsenal à Crystal Palace en passant par West Ham, reste mitigé pour Chamakh mais sa côte reste assez haute en Gironde pour envisager un retour. D’autant que, après une nouvelle saison mi-figue mi-raison, le club bordelais pourrait trouver compliqué de conserver Diego Rolan et Cheikh Diabaté. Le contrat de Chamakh expire en juin et Palace ne retiendra pas un joueur qui n’a pas figuré sur la feuille de match depuis le 6 février et un nul face à Swansea. Les statistiques -faméliques (12 apparitions pour une seule titularisation et aucun but)- ne plaident pas en sa faveur.
Pas plus que son état physique après quatre saisons compliquées, où il a manqué de temps de jeu. Touché aux ischio-jambiers en première partie de saison, il a subi un nouveau coup dur avec sa récente déchirure aux adducteurs et sa fin de saison est en péril. Mais les Girondins sont adeptes des paris audacieux, plus ou moins réussis, comme Christophe Dugarry (2000), Lilian Laslandes (2004), Johan Micoud (2006) ou Julien Faubert (janvier 2013).
Mais, à Bordeaux, l’international marocain (62 sélections, 17 buts) conserve une certaine popularité. Mieux, sa connaissance du Haillan lui évite la période d’adaptation. Reste à s’habituer au Matmut Atlantique.
par Ali MAKHAN